lundi, avril 28, 2008

[tjenbered-presse] Tjenbe Red souhaite une meilleure reconnaissance de la deportation des personnes noires & metisses et des personnes

Une délégation de Tjenbé Rèd assistait à Paris aux cérémonies commémoratives de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation, ce dimanche 27 avril.

Une occasion de saluer les personnes déportées durant la Seconde Guerre mondiale, notamment les personnes déportées à raison de leur couleur de peau, les personnes déportées à raison de leur homosexualité réelle ou supposée et les personnes lesbiennes et trans déportées comme «asociales».

Une occasion de se réjouir que le triangle rose (marquant les personnes déportées à raison de leur homosexualité réelle ou supposée) et le triangle noir (marquant les personnes déportées comme «asociales») figurent, après des années d'un dialogue souvent tendu entre le monde déporté et les associations LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans), sur les oriflammes déployées au Mémorial de la déportation, île de la Cité - aux côtés des autres insignes imposés par le régime nazi aux personnes déportées.

Une occasion de se réjouir qu'un drapeau français frappé de ces triangles rose et noir soit présent, porté par les Oublié(e)s de la Mémoire, association civile homosexuelle du devoir de mémoire, aux côtés des autres drapeaux français portés par les autres associations participant au souvenir de la déportation et frappés de leurs divers insignes.

Une occasion, cependant, de regretter que la mémoire des personnes déportées à raison de leur couleur de peau reste si méconnue et si peu célébrée [1].

Une occasion, enfin, de regretter que le «message des déportés», rédigé comme chaque année par les principales organisations participant au souvenir de la déportation avant d'être lu à travers la France au cours de cette journée, persiste à ne pas citer les différents motifs de déportation. Un tel geste, souhaité notamment par la Fédération française des Centres LGBT et par les Oublié(e)s de la Mémoire dans un appel du 15 mars 2005 [10], scellerait la réconciliation entre le monde déporté et les personnes LGBT, réconciliation initiée à la suite de cet appel avec notamment la participation d'un représentant des Oublié(e)s de la Mémoire au dépôt de la gerbe unique dans la crypte du Mémorial de la déportation, à Paris, le dimanche 24 avril 2005 [3].

Pour ces raisons, Tjenbé Rèd, association noire & métisse LGBT, propose aux associations noires & métisses de réfléchir aux moyens d'assurer la meilleure mémoire des personnes déportées à raison de leur couleur de peau durant la Seconde Guerre mondiale ; aux associations LGBT, d'accorder un nouvel examen aux revendications formulées dans le cadre de l'appel du 15 mars 2005 [2-11].

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Pour la commission Citoyenneté de Tjenbé Rèd,
Mouvement civique pour l'action & la réflexion
sur les questions noires, métisses & LGBT
en France ultramarine & hexagonale,
le président, David Auerbach Chiffrin

06 10 55 63 60

commémoration de l'abolition de l'esclavag e.


7 mai : Exposition "Liberté et Avenir" au Carreau de Cergy de 9h à 19h

7 mai : Vernissage de l'exposition "Liberté et Avenir" et conférence de
presse au Carreau de Cergy à 19h

8 mai : Aucune activité, jour férié

9 mai : Exposition "Liberté et Avenir" au Carreau de Cergy de 9h à 19h

10 mai : Exposition "Liberté et Avenir" au Carreau de Cergy de 9h à 19h

10 mai : Commémoration de l'abolition de l'esclavage
Programme de la journée :

11h00 : Point de rendez vous sur le parvis de la préfecture

11h10 : marche silencieuse vers la stèle "Neg Mawon", parc François
Mitterrand

11h20 : Recueillement devant la stèle, discours, intermède, cocktail

17h00 : Clôture de l''exposition

dimanche, avril 27, 2008

Meaux: commémoration de l'abolition de l'esclavage et hommage à Aimé Césaire


  • MEAUX (Seine-et-Marne), 27 avr 2008 (AFP) - Quelques centaines de personnes ont commémoré dimanche à Meaux (Seine-et-Marne) le 160e anniversaire de l’abolition de l’escalavage et rendu hommage au poète martiniquais Aimé Césaire décédé le 17 avril, inaugurant une place qui portera son nom.

    Organisée conjointement par les associations antillaises, les communautés chrétiennes et la municipalité, cette manifestation s’est déroulée dans "un esprit de recueillement et de réflexion sur ce drame qu’a été l’esclavage", a déclaré à l’AFP Daniel Delinde, président de l’Amicale des travailleurs antillais et guyanais (AMITAG). José Surville, de l’Amicale des départements d’Outre-Mer (ADOM), a pour sa part dénoncé "des atrocités, des humiliations de toutes sortes, des souffrances physiques et morales" subies par les esclaves "pendant près de quatre siècles". Plus tôt dans la matinée, les communautés chrétiennes des Antilles et d’Afrique avaient réuni leurs fidèles en l’église Jean-Bosco à Meaux pour un office religieux à la mémoire des victimes de l’esclavage. Au début de la cérémonie, des jeunes gens habillés en esclaves et enchaînés étaient entrés dans l’édifice. Ils avaient par la suite brisé leurs chaînes en signe de liberté. Ce temps fort de la commémoration de l’abolition de l’esclavage a coïncidé avec l’inauguration de la place Aimé Césaire par le député-maire (UMP) de Meaux Jean-François Copé, ainsi que la pose d’une stèle en mémoire des victimes de l’esclavage. M. Copé a estimé que "c’était important qu’une place soit dédiée à ce grand poète, grand homme politique, cet homme juste et très engagé", en souhaitant que "le message universel qui était le sien nous engage tous". Les festivités, qui ont débuté samedi, devaient s’achever dimanche soir par un concert de gospel.

  • - AFP

COMMEMORATION DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE



MONTPELLIER FRANCE
Vendredi 09, Samedi 10, Dimanche 11 Mai 2008

EXPOSITION - PROJECTION DE FILM - MARCHE DU SOUVENIR - VEILLEE MEMORIELLE - CONFERENCES-DEBATS - CONCERT GOSPEL & REGGAE
Le détail du Programme Général vous sera communiqué très bientôt.

EXPOSITION - PROJECTION DE FILM - MARCHE DU SOUVENIR - VEILLEE MEMORIELLE - CONFERENCES-DEBATS - CONCERT GOSPEL & REGGAE
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Constant WADJIE-BOGNE
Tél: 06.37.40.78.११

Organisation Unifiée des Peuples Négro-Africains
Mémoire_Dignité_Solidarité

Commémoration 2008 avec Madame La Députée Christiane Taubira dans le Nord

Communiqué et invitation

Troisième commémoration des abolitions de l’esclavage dans le Nord organisée par Formation Assistance avec le soutien de la Ville de Lille, du Conseil Régional et la participation d’associations de descendants d’esclaves.


Du 7 mai au 22 mai 2008, Formation Assistance, association pour un regard pédagogique sur les diversités, organise avec le soutien de la Ville de Lille et la Région Nord Pas de Calais, la troisième commémoration des abolitions de l’Esclavage.

Cette troisième édition insiste sur La contribution des descendants d’esclaves à la construction républicaine. Différentes manifestations ont été conçues par Formation Assistance avec les contributions d’associations de descendants d’esclaves telles que l’US Antillais de Lille, Les Bougainvilliers, Le Collectif DOM du CHR de Lille et le New Gospel Nord Pas de Calais.


Temps fort de cette troisième édition est la venue de Madame La Députée de Guyane Christiane Taubira. Elle tiendra une réunion publique le 7 mai 2008. Le 10 mai deux évènements chargés de symbole rythmeront la journée. Elle commencera par un dépôt de gerbe sur la place des Droits de l’Homme et se terminera par un « concert commenté » de Gwo Ka en mairie de Lille.

Dans le souci de faire de la Commémoration une rencontre pédagogique deux personnages historiques seront présentés aux nordistes au travers de deux expositions. La première est celle du Chevalier Saint George, conçue par Alain Guédé. La seconde résume la vie de Martin Luther King. Cette dernière, conçue par AGAPE France, sera disponible toute l’année dans l’ensemble de la Région Nord.

Le choix de ces deux personnages répond au besoin de présenter des individus qui marquèrent différemment l’histoire en transcendant les douleurs de l’esclavage. Luther King dans l’Amérique raciste fut un ambassadeur de la non violence active. Saint George qui connu le Nord est un descendant d’esclave qui ne s’enferma pas dans son histoire pour devenue une fine lame et compositeur un temps jalousé de Mozart.

Indiscutablement, la journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions amplifiera cette année l’approche pédagogique initiée lors de la précédente édition.

Fabrice Desplan

Président de Formation Assistance

Association pour une approche pédagogique des diversités


PROGRAMME


7 mai 2008 à 18 h ३०


Réunion publique avec Madame La Députée de Guyane, Christiane Taubira sur L’apport des descendants d’esclaves à la construction républicaine.
Lieu :
Maison d’Education Permanente de Lille Place George Lyon – 59 000 Lille

10 mai 2008 à 18 h 15

Concert commenté de Gwo Ka avec le groupe Les Bougainvilliers.

Présentation des expositions Saint George et Martin Luther King.

A partir du 13 mai 2008


Présentation du Chevalier Saint George à la MDA, 72 rue Royale (Lille) par la suite l’exposition Martin Luther sera au centre de manifestations dans le Nord.

Renseignements : 08.79.71.09.78 - www.mairie-lille.fr

Paris rend hommage aux pères de l'abolition -

1848-2008 : la République française abolissait l'esclavage il y a 160 ans. C'était un 27 avril. Pour célébrer l'événement la Ville de Paris organise un cycle de projections sur les pères de l'abolitionnisme et les grandes figures de l'Outre-mer. Des combattants de la liberté nommés Victor Schoelcher, Toussaint Louverture ou Félix Ebouë. Mais qui étaient-ils ?

C'était le combat de sa vie. Parti vendre de la porcelaine pour le compte de son père, un jeune homme découvre en 1830 l'horreur de la traite des noirs en Caraïbe. Revenu en France, Victor Schoelchler n'a plus qu'une idée fixe : «se battre pour faire disparaître l'esclavage», explique Jean-Claude Cadenet, délégué à l'Outre-mer de la Ville de Paris. Le décret tant espéré est publié le 27 avril 1848 par la République française : l'abolition définitive de l'esclavage sur tous les territoires français. Cette histoire, et celle des pères de l'abolitionnisme, la délégation à l'Outre-mer veut la faire partager aux Parisiens. Du 20 au 23 mai, vous pourrez découvrir des films consacrés à Victor Schoelcher, Toussaint Louverture, esclave affranchi, général de l’armée française puis père de l'indépendance d'Haïti, ou encore au Guyanais Félix Ebouë, lui-même petit-fils d'esclave : il refuse le rattachement du Tchad à Vichy, et est l'un des premiers à rallier la France libre et le général de Gaulle.


«Les valeurs diffusées par l'abolition de l'escalavage fondent notre citoyenneté»

Pourquoi cet hommage ? «Il faut donner une vision globale de l'Histoire de l'esclavage, en rappelant les noms de ceux qui se sont battus avant et après pour l'égalité des droits», explique Jean-Claude Cadenet. Des parcours et des histoires souvent méconnus par les jeunes générations : «Les valeurs diffusées par l'abolition de l'escalavage fondent notre citoyenneté, poursuit Jean-Claude Cadenet, ce sont des valeurs fortes héritées des Lumières». C'est à Paris que naît la Société des amis des noirs... en 1788. La France joue alors un rôle majeur dans le commerce triangulaire entre l'Afrique et les Amériques. Bordeaux, Nantes, Le Havre : les ports négriers sont actifs dans l'Hexagone. Quelques défenseurs de l'affranchissement des esclaves développent leurs idées dans la ville capitale. En 1792, l'Assemblée nationale accorde la pleine citoyenneté «aux libres de couleur» et la Convention abolit même l'esclavage une première fois le 4 février 1794. Mais Napoléon le rétablit dès 1802. Certains le pensent : la République commence pleinement avec l'abolition de l'esclavage de 1848.


Cette histoire mouvementée est aussi celle des "nèg marrons" (nègres marrons) : ces esclaves rebelles en lutte contre les esclavagistes. "Marronés" (échappés), ils se replient dans des montagnes inacessibles et constituent des groupes de résistances très organisés, notamment aux Antilles, à la Réunion ou en Guyane. Laverdure, Maffak, Boucman... Ces noms, inconnus du grand public, ont pourtant porté le combat pour la liberté. Depuis le XVIIIe siècle.


Quatre films du 20 au 23 mai

20 mai


20h : L’arbre de la liberté
Auditorium de la Ville de Paris – 5, rue de Lobau (4e) – métro Hôtel de Ville


21 mai


20h : 1802, l’épopée Guadeloupéenne
Bourse du travail – 85, rue Charlot (3e) – métro République


22 mai


20h : Victor Schoelcher, un homme contre l’esclavage
Auditorium de la Ville de Paris – 5, rue de Lobau (4e) – métro Hôtel de Ville


23 mai


20h/Soirée de cloture consacrée à Félix Eboué- Félix Eboué, le visionnaire
Bourse du travail – 85, rue Charlot (3e) – métro République


Renseignements et réservation : 01 42 76 67 10