vendredi, juillet 31, 2015

Naissance du panafricanisme


Le panafricanisme est né à l’année 1900, avec un africain appelé Sylvestre William. Il vivait en Angleterre et il avait remarqué que les africains subissaient une vie difficile. En effet les africains qui étaient restés dans le continent, étaient colonisés et ceux qui vivaient dans les Amériques étaient victimes d’une ségrégation raciale. Ainsi à l’année 1900, Sylvestre William convoqua une grande conférence à Londres. La conférence devait regrouper tous les africains d’où le nom panafricaine(le préfixe pan- signifie tous).

Sylvestre William était aidé par l’infatigable William Dubois.
Sylvestre décéda très tôt et son œuvre fut continuée par Dubois.
Dubois organisa plusieurs conférences panafricaines :Paris (1919), Lisbonne (1923), Harlem (1927).

Dans les années 1940, un jeune ghanéen, du nom de Kwamé Nkrumah, partit aux Etats-Unis pour suivre ses études. Aux US, le jeune Nkrumah rencontra, Georges Padmor .Ce dernier avait déjà assisté à plusieurs conférences panafricaines. Padmor parla du mouvement panafricaniste à Nkrumah.

Nkrumah assista ainsi aux conférences panafricaines de 1945 à Manchester et à Londres.

Nkrumah épaula Dubois et introduisit le panafricanisme chez les leaders africains .En 1953, Nkrumah organisa une conférence à Kumasi au Ghana, son pays. En 1958, Nkrumah convoqua une nouvelle conférence à accra. Parmi les présents : Julius Nyerere (Tanzanie) Patrice LUMUMBA (Congo), M’boya (Kenya) et les leaders 8 pays africains indépendants de l’Afrique.

Il y’avait des leaders africains, surtout francophones, qui s’opposaient à Nkrumah. Et en 1963, Nkrumah n’a pu concrétiser son projet des Etats-Unis d’Afrique avec une banque centrale africaine, une monnaie africaine, une armée panafricaine. A la place des Etats-Unis d’Afrique, il sera crée l’ORGANISATION DE L’UNITE AFRICAINE (OUA).

Mais Nous les panafricanistes, disciples de Nkrumah, on continuera la lutte afin de doter à l’UA, d’une banque centrale, d’une monnaie africaine, d’une armée panafricaine. Ce sera difficile mais attendra.

jeudi, juillet 09, 2015

"PAR ISIS": L´ORIGINE AFRICAINE DU NOM DE PARIS(capitale française).



Si le déploiement européen sur la surface de la terre a laissé des noms de villes marquant le passage des conquérants, Stanleyville, Brazzaville, etc., on peine à s’imaginer que des méga villes européennes puissent devoir leur nom à une lointaine mais réelle influence africaine. Quid de Paris ?

Ses premiers habitants sont les parisii qui ont combattu Caius Julius Caesar -Jules César- lors de sa conquête des Gaules entre -58 et -51. Dans tout le bassin parisien, le culte de la déesse nègre-égyptienne Isis – dont le nom se retrouve encore aujourd’hui en Afrique sous des formes contemporaines, Iset, Aset, Asita, Aisatu, Sita…-, était tellement répandu qu’on y trouvait partout des Temples qui lui étaient dédiés, des Temples d’Isis. « Temple d’Isis » ou plus exactement « Maison d’Isis » se dit dans la langue africaine pharaonique « per isis », « par isis ». L’historien Hubac Pierre rappelle que « per isis » était le nom d’une cité située sur le bord du Nil. Diop Cheikh Anta dans « Nations Nègres Et Culture I » confirme que des villes égyptiennes portaient effectivement le nom de « Maison d’Isis », « per isis », « par isis » : « par isis », « parisii », « Parisis », « Paris », la Maison, le Temple d’Isis. Isis étant considérée comme la Mère Universelle, la Mère de la Vie, la Mère du Monde.

A propos de « Parisis », le petit Larousse illustré dit qu’il est l’ancien nom du pays de l’Île-de-France qui correspond au compté féodal de Paris.

Comme ses aïeules africaines, Parisis devenue Paris par la corruption du temps, est liée à la symbolique de l’eau, bâtie au cœur d’une plaine édifiée par la Seine.

Qui pourrait croire que c’est à une religion africaine dont la vigueur et le rayonnement ont dépassé les rives du Nil, depuis l’Ethiopie, la Nubie, le Soudan qu’un des peuples les plus fiers de son influence dans le monde doit le nom de sa capitale, Paris. Les temples d’Isis, autrement appelée Aset, Iset, Lumière Mère et Mère de la Lumière qui dans ses bras porte la Lumière incarnée en l’enfant Horo ou Horus, ces temples après avoir illuminé l’Afrique, ont fécondé l’Europe, …la France !

Cette page d’histoire, qui n’est pas criée sur les toits en surprendrait plus d’un, à commencer par les Africains, aliénés par des siècles de domination culturelle et politique européenne, incapables de s’imaginer autrement qu’en vassalité, vassalitude, servitude. Pourtant ce sont de tels faits, simples et vérifiables qui rendent aux peuples du monde l’intelligence qui leur revient, car élevés par l’histoire à la reconnaissance de l’autre comme producteur, inventeur, innovateur, contributeur à la marche des civilisations de l’humain.

Atete & P.Prêche

mercredi, juillet 08, 2015

Parole de François Fillon et cinq ans plus tard


LES PAROLES DE FRANÇOIS FILLON

"Je déni absolument que des forces françaises aient participé en quoi que ce soit à des assassinats au Cameroun et tout cela n'est que de la pure invention". - François Fillon, Premier Ministre de Sarkozy II en 2009.

- CINQ ANS PLUS TARD

«C’est vrai qu’il y a eu des épisodes extrêmement tourmentés et tragiques même, puisque après l’indépendance, il y a eu une répression en Sanaga maritime et en pays bamiléké des militants indépendantistes par les forces françaises. La France connaît le prix fort que les Camerounais ont payé. Ce n’est pas à la France, qui chemine avec nous depuis notre indépendance, qu’on apprendra pourquoi l’unité nationale est si chère aux Camerounais » -

Francois Hollande 03 juillet 2015 à Ydé



La guerre du Cameroun, François Fillon et la... par Kamerun-lesite

mardi, juillet 07, 2015

VOICI LE PILOTE FRANÇAIS QUI PULVÉRISAIT LES PAYS BAMILEKE ET BASSA AU NAPALM EN 1962 - NOUS CONTINUONS A DEMANDER RÉPARATIONS A LA FRANCE


En deux ans, de 1962 a 1964, l’armée régulière (française) a complètement ravage le pays Bamiléké. Ils ont massacré de 300 000 à 400 000 personnes. Un vrai génocide. Ils ont pratiquement anéanti la race. Sagaies contre armes automatiques, les Bamiléké n'avaient aucune chance (...) Les villages avaient été rasés, un peu comme Atilla.»

Max Bardet, Pilote d'hélicoptère, officier du Corps expéditionnaire français
Le Napalm, inventé en 1942, est une substance à base d'essence, habituellement utilisée dans les bombes incendiaires. Sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes.

Le napalm fut inventé à l'université Harvard en 1942 pour l'utilisation dans des bombes et les lance-flammes.

Le chimiste américain Louis F. Fieser (1899-1977), qui avait inventé le napalm, en était si fier qu'il collectionnait les coupures de presse relatives à son utilisation.

La réaction chimique est modérée par une poudre contenant du naphtalène (na) et du palmitate (palm) de sodium (ou d'aluminium), formant une substance semblable à du savon. La quantité relative de poudre change les propriétés incendiaires, et diffère entre les lance-flammes et les bombes.

«C’est vrai qu’il y a eu des épisodes extrêmement tourmentés et tragiques même, puisqu’après l’indépendance, il y a eu une répression en Sanaga maritime et en pays bamiléké…

Des militants indépendantistes par les forces françaises. Nous sommes, comme je l’ai fait partout, ouverts pour que les livres d’histoire puissent être ouverts et les archives aussi. Je suis favorable à une ouverture des dossiers. Témoin privilégié de notre quête de liberté, elle (la France) connaît l’histoire de la conquête de notre indépendance. Elle connaît le prix fort que les Camerounais ont payé. Ce n’est pas à la France, qui chemine avec nous depuis notre indépendance, qu’on apprendra pourquoi l’unité nationale est si chère aux Camerounais ».

« Le grand drame historique de l’Afrique a moins été sa mise en contact trop tardive avec le reste du monde, que la manière dont ce contact a été opéré ; que c’est au moment où l’Europe est tombée entre les mains des financiers et des capitaines d’industrie les plus dénués de scrupules que l’Europe s’est ‘propagée’ ; que notre malchance a voulu que ce soit cette Europe-là que nous ayons rencontrée sur notre route et que l’Europe est comptable devant la communauté humaine du plus haut tas de cadavres de l’histoire. » Discours sur le colonialisme


Patrick Mballa

L´HOMOSEXUALITÉ ÉTAIT BANNI ET PUNI CHEZ LES PHARAONS NOIRS

Scène de la pratique homosexuelle chez les grecs
A l´heure où l´occident impérialiste veut fonder la RÉPUBLIQUE MONDIALE DE SODOME ET GOMORRHE en imposant de force le mariage homosexuel au reste de la planète, il importe d´analyser comment était perçu l´homosexualité chez les kemites avant l´arrivée de l´homme blanc en Afrique. 

Dans l´Egypte Kemet, L´ HOMOSEXUALITÉ apparaît comme un attribut de Seth(métis) le principe du MAL qui n'avait pas hésité à violer son neveu Horus(noir). L'homosexualité a toujours était donc considérée chez kemet comme une ABOMINATION NAUSÉABONDE.

En 1925 Van Wing (un prêtre jésuite belge, missionnaire et ethnologue au Congo belge.) déposait : « L'homosexualité semble plutôt rare » ; « Les pratiques d'homosexualité sont regardées comme abominables et châtiées par Nzambi ».

Aucun cas, dans l'Egypte des Pharaons, pendant près de 35 siècles de civilisation vivante, ni textes, ni peinture, ni dessin ne font mention de telles pratiques abominables chez kemet.

 Une anecdote traduit le rejet de l´homosexualité dans l´Egypte antique. Ce conte écrit sur un manuscrit, est daté du règne de Ramsès V, mais il est certain que ce texte n'est qu'une adaptation d'une rédaction antérieure: les contemporains des Amenemhats et des Sésostris connaissaient déjà ce roman. 
C'est une vielle légende qui fiat le fond de ce récit: elle a pour objet la rivalité d'Horus(noir) et de Seth(métis), l'un fils, l'autre frère d'Osiris, se disputant la fonction royale qu'Osiris, avant d'être le dieu des morts, avait exercée sur terre, en qualité de premier souverain d'Égypte. Le procès engagé pour cette succession devant le tribunal de l'Ennéade dure depuis quatre-vingts ans quand commence la narration. 

Nous assistons aux dernières phases de la lutte, puis au triomphe d'Horus. Au cours du récit nous trouvons: "Alors Seth dit à Horus: "Viens, passons un jour heureux dans ma maison". Horus lui répondit: "Volontiers, oui, bien volontiers". 

Et quand fut venu le temps du soir, on  leur étendit un lit et ils se couchèrent, les deux amis. Or, pendant la nuit, Seth tenta d'abuser d'Horus, mais celui-ci recueillit dans ses mains la semence de Seth. Et Horus alla dire à sa mère Isis: "Au secours, Isis ma mère, viens voir ce que Seth m'a fait". Il ouvrit ses mains et lui fit voir la semence de Seth".  Isis coupa les mains et les jeta à l'eau. Puis lui procura des mains équivalentes. La déesse Isis, grande Magicienne, préleva de la semence d'Horus qu'elle alla déposer sur des laitues, dans le jardin de Seth, dont le concurrent d'Horus au trône était friand. Puis devant le tribunal Seth dit: "Faites que me soit remise la fonction de Souverain V.S.F, car, en ce qui concerne Horus ici présent, j'ai fait oeuvre de mâle à son encontre". Alors les dieux de l'Ennéade poussèrent un grand cri, et il vomirent et crachèrent au visage d'Horus. Mais Horus se moqua d'eux. Et Horus fit un serment par Dieu, disant: "C'est faux tout ce que Seth a dit". Avec le concours de Thot, le maître des paroles divines, à l'appel de la semence d'Horus, celle-ci sortit sur le front de Seth qui en mangeant les laitues avait ingurgité la semence d'Horus. Cette attitude de sodomie procède probablement de l'ancienne humiliation sexuelle de l'ennemi vaincu.

Au Cameroun, l’association Le Rassemblement de la jeunesse camerounaise a décidé de consacrer une journée par an pour lutter contre l’homosexualité. La date choisie : le 21 août. Cette initiative, vise à mobiliser les populations contre cette orientation sexuelle punie par la loi camerounaise.

C' est tout le contraire dans la Grèce antique, ainsi qu'on le sait, à cause de la grande évidence des témoignages littéraires et iconographiques. L'homosexualité a historiquement et culturellement pour socle le berceau occidental qui a voulu l´imposer au reste de la planète. 

En Grèce antique, elle était même la manifestation d’un certain machisme. Pour les Grecs, l’amour avec une femme était sans âme, alors que l’amour, au sens noble du terme, et le plaisir sexuel étaient une affaire d’hommes. En effet,  ces relations homosexuelles entre un adulte et un garçon, était avant tout parce que la société grecque était misogyne et que la femme y était traitée avec mépris.

Chez les grecs la pédérastie sodomite était considérée comme un rite initiatique entre un adulte (le maître sodomite) et un jeune garçon (l’élève), d'un rite social de passage, où l'enfant élevé par les femmes s'émancipe pour devenir un homme.  Les relations entre le maître et l’élève étaient théoriquement platoniques mais dans les faits, celles-ci étaient souvent sexuelles. L´occident est donc comme on peut le constater le berceau sinistre de l´homosexualité institutionnalisée.

Toutes les représentations et stèles dans les musées qui veulent faire croire que l´homosexualité était tolérée chez kemet n'est que grossier mensonge et falsification. Tout comme celles qui veulent faire croire que les pyramides d'Égypte n'ont pas été bâties par le kemites. 

La sodomie a toujours été considérée par les africains comme un acte abominable nauséabonde et contre-nature. Une menace à la pérennité de l´ espèce humaine sur terre. Les homosexuels en Afrique ont toujours été bannis des villes et villages.

Patrick Mballa