oussaint L’Ouverture et la Révolution Haytienne.
Malgré l’amertume de l’exil, malgré les frustrations qui en découlent, l’écrivain et homme politique haytien le Dr Jean Bertrand Aristide a su puiser dans la force de ses convictions, de son amour du Pays et de son histoire pour consacrer à la mémoire de Toussaint Louverture et de la Révolution Haytienne un livre de grande envergure.
Nous avons toujours constaté avec quel engouement l’Occident colonisateur tente de récupérer ce génie de la Race, cet Homme-Nation pour répéter l’autre.
Jean Bertrand Aristide fait partie de cette classe d’intellectuels, non aliénés mentalement, revendiquant notre L’Ouverture, tout en rappelant aux générations présentes et futures que nous devons apprendre à nous approprier de notre histoire.
L’ancien Chef d’Etat, homme politique le plus populaire de son pays, malgré diverses campagnes de dénigrement, de diffamations concoctées dans les officines le plus perverses et fossoyeuses des intérêts du peuple Haytien, veut, à travers ce livre, apporter sa contribution à la formation d’hommes et de femmes bien imbus de leur passé pour mieux appréhender leur avenir. Car malheur à celui qui croit que nous devrions cesser de nous éterniser sur notre Histoire. Ce serait l’approche la plus bête, la plus erronée et tout aussi simpliste à ne pas faire. Frederico Mayor, l’ancien Directeur Général de l’Unesco, nous a clairement conseillé en ce sens : « Ce n’est qu’en se réconciliant avec son passé qu’on fonde son avenir, et ce n’est qu’en assumant un passé commun qu’on puisse construire un avenir commun ».
« S’approprier son histoire sans être obligé par elle, car l’histoire n’oblige pas, en ce sens qu’elle ne livre aucune recette faillible pour la réussite, ni ne dicte aucune leçon contraignante, mais peut aider les acteurs postérieurs à s’affranchir des errements du passé et des voies sans issue autrefois empruntées….. Tout moment est certes un aboutissement, mais aussi un point de départ ou de reprise, une piste d’envol qu’il faut connaître pour démarrer ou redémarrer ». Fin de citation.
Le Dr Aristide a compris et s’est proposé à travers ce bouquin à nous livrer cette histoire commune, sincère et véridique sur la vie, la vision de Toussaint L’Ouverture et le rôle déterminant joué par le Spartacus Noir dans notre entreprise émancipatrice. Celui qui a su montrer le chemin au Libérateur Jean Jacques Dessalines et à ses autres lieutenants tels Christophe, Capoix, Maurepas, Lamartinière, Guerrier, Ambroise, Magloire etc. Des Hommes qui devraient parachever l’œuvre de libération.
C’est pourquoi que nous avons toujours désapprouvé la malheureuse et fâcheuse tendance à dresser le Précurseur Toussaint Louverture face au Père Fondateur Jean Jacques Dessalines. Sans la vision, le génie du Premier, le Second n’aurait pas l’honneur de parachever l’œuvre de l’Indépendance.
Dessalines n’est que la racine principale de cet arbre aux racines, profondes et nombreuses auquel se référait le Précurseur lorsque les troupes coloniales françaises perfidement le déportaient au Fort de Joux de France.
Toussaint, ce grand génie de la diplomatie, de l’art de la guerre, en avance sur son temps, a grandement contribué à nous libérer du joug de l’esclavage, cette forme de libéralisme des temps anciens, sous son visage le plus abject, le plus vil, le plus dégradant.
Un livre que le Centre Idéologique Lavalas vous invite à lire et dont la version française vous sera disponible sous peu, avec une vente-signature que l’auteur lui-même nous livrera en Hayti, sa terre natale, durant le début de l’année 2009 à l’Université de la Fondation Aristide, récupérée fort justement par cette Institution. La place de Jean Bertrand Aristide n’est pas en Afrique, elle est en Hayti où il doit venir participer à la formation de ses concitoyennes, concitoyens, assoiffés de connaissances. Les haitiens se sont taillé leur place en Amérique, pas en Afrique.
Personne, blanche ou noire, n'a le droit de forcer un Haytien à se jeter en Afrique, s'il ne le fait de son propre choix ; car les haitiens se sont faits leur place en Amérique au prix de leur sueur et de leur sang.
Exiler un président d’Haïti vers l’Afrique, un président constitutionnelleme nt élu de la Première République Noire du Monde, est l’acte de l’expression suprême des tenants de l’Idéologie de la Suprématie Blanche. Toussaint et Dessalines ne nous ont pas laissé cet héritage afin que nous subissions la même insulte que le premier. Relevons notre niveau de conscience nationale et historique pour dire non à cette arrogance grotesque.
Vous n’avez qu’à cliquer sur le lien suivant pour avoir de plus amples informations sur ce nouveau livre :
Toussaint L’Ouverture et la Révolution Haytienne , présenté par JEAN BERTRAND ARISTIDE.
http://www.versoboo ks.com/books/ klm/l-titles/ l'ouverture_ haiti_rev_ series.shtml.
LE CENTRE IDEOLOGIQUE LAVALAS
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