Enfant, William Loyd Garrison commence très tôt à travailler, afin de financer ses études, et entreprend lui-même son éducation. Très vite il se lie à la cause abolitionniste, combat qu’il mènera corps et âme durant toute sa vie.
Président de L’American Anti Slavery Society de 1843 à 1865, Garrison défend ardemment l’égalité des droits pour les “noirs”, dénonçant fermement l’immoralité du commerce d’êtres humains.
Il lance en 1831 à Boston le premier numéro du journal “The Liberator”, dans lequel il réclame la liberté des “noirs” et déclare : « je ne tergiverserai pas — je n’excuserai pas — je ne reculerai pas d’un seul pouce — ET JE SERAI ENTENDU ».
En 1854, suite à l’échec de la libération de son ami Anthony Burns, renvoyé en esclavage, Garrison brûle, devant près de 3.000 personnes qui l’acclament, une copie de la Constitution américaine à Framingham dans l’Etat du Massachusetts, en déclarant à la foule qu’elle « est un pacte avec la mort et un accord avec l’enfer ».
Il parvient en 1855 à convaincre l’Etat du Massachusetts d’ouvrir les écoles publiques aux jeunes “noirs”. Désapprouvant au départ la politique d’Abraham Lincoln (qui deviendra le premier président républicain de l’histoire des Etats-Unis), il se rallie progressivement à la cause du candidat républicain et lui apporte son soutien.
En décembre 1865, après l’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis, il publie le dernier numéro du “Libérateur” en déclarant sa mission d’abolitionniste terminée.
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