Traditionnellement le RARA se faisait après le labeur agricole, les paysans à l’appel de la conque de lambi, dansaient sur des rythmes djouba, et kongo, la kontredans (une version de la contredanse européenne, ou quadrille) et le mereng peyizan (meringue paysan). Les danseurs de chaque groupe de RARA exécutent le maskawon, le mazòn et des danses circulaires, telle que la danse du bâton, appelée batonis ou les majè jon (du français "majeur jonc") tournoient leurs bâtons avec leurs pieds aussi. Les sarabandes rythmées du RARA se font dans les danses de chay o pye (du français "charge au pied") et le rabòdaj qui demande un jeu de pieds recherché faisant ressortir les éclats bigarrés des costumes. Les danses du RARA se composent d’éléments empruntées à la fois au carnaval avec le maskawon et au Vodou ( kongo) délimitant ainsi le répertoire du RARA de pâques. Les danses du RARA sont donc un héritage vivant du passé colonial aux racines africaines.
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