Un ami d'Alexandre Dumas ....... Lui aussi, injustement méconnu, joua un rôle important sur la scène journalistique et politique, à Paris, et en Martinique. Il s'appelait en réalité Jean-Baptiste Thomas. Il vit le jour à Saint-Pierre en Martinique en 1819. Avocat, il devint substitut du procureur de la République de Saint-Pierre, puis procureur à Fort de France. Il a été muté en métropole en 1850. Là, il devint le secrétaire d'Alexandre Dumas (père) et fut un temps rédacteur au Mousquetaire, puis au Figaro, ensuite à de nombreux journaux parisiens. Sur proposition de Victor Schoelcher, il fut nommé conservateur en chef de la bibliothèque que celui-ci avait fait construire à Fort de France, pour y entreposer ses ouvrages, plus de 10 000 volumes !!!Traitant tous de l'esclavage et de la traite négrière. Victor Cochinat s'est éteint en 1886. Il ne vécut donc pas l'incendie qui ravagea une partie de la bibliothèque en 1890. C'est Victor Cochinat qui qualifia la réunion d'un groupe de parnassiens (dont Verlaine, Rimbeau, André Gill et Léon Valade) de "Vilains Bonshommes" parce que ces poètes avaient osé siffler à l'Odéon, la pièce d"un autre parnassien François Coppée intitulée "Le Passant". La réplique des "vilains bonshommes" (par Léon Valade, fut des plus basses, ridiculiisant "Cochinat-Bamboula", le racisme étant aussi la chose la mieux partagée même en ce temps-là...
Crédit Recherches:Bernard Vassor – source
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