Respect
L’article 41 de la Constitution de 1987 !!!?
(Aucun individu de nationalité haïtienne ne peut être déporté ou forcé de laisser le territoire national pour quelque motif que ce soit. (ART 41 DE LA CONSTITUTION)
Le 15 juillet 2008, les masses populaires haytiennes, alliées à certains représentants des classes moyennes de ce Pays ont déferlé à travers les principales villes de la République, manifestant leur attachement indéfectible, leur solidarité agissante, leur reconnaissance au Leader National Jean Bertrand Aristide qui célébrait ses 55 années d’existence.
Outre cette manifestation d’amour, deux revendications fondamentales animaient et motivaient ces foules nombreuses : l’amélioration des conditions de vie de la population, dégradées depuis l’embarquement forcé d’un Président élu constitutionnelleme nt et le respect de l’article 41 de la Constitution de 1987.
Malheureusement comme l’a si bien exprimé le Dr Maryse Narcisse, Porte Parole de Fanmi Lavalas, Organisation politique dont le Docteur Jean Bertrand Aristide est le Représentant National, le silence complice des diverses autorités de l’Etat Haytien face à cette revendication nous rappelle ce silence de cimetière imposé aux masses haytiennes le lendemain du Parricide du Pont-Rouge par les élites tant économiques que politiques du Pays. Le nom du Père Fondateur était honni et le simple fait de l’évoquer méritait la sentence suprême.
Aujourd’hui, malgré cette reconnaissance quasi unanime de la nécessité de reformer notre Loi mère, de plus en plus inadaptée à notre réalité politique et truffée de trop d’incohérences et d’incompatibilité s, jamais elle n’a été suivie et respectée avec autant de scrupules de la part de nos législateurs. L’on a vu des hommes, perdre leurs fonctions parlementaires, acquises frauduleusement et inconstitutionnelle ment, des Premiers Ministres désignés frappés par l’article 157, une Première Ministre désignée menacée aussi d’être frappée par l’article 32. En somme, une Constitution qui remplit son rôle de boussole au sein d’une société qui se veut démocratique.
Mais alors, comment expliquer cette indifférence, ce mutisme concerté face au respect de l’article 41 de Cette Constitution ? Qui s’oppose réellement à son application, se rendant parjure de la Loi en vigueur. Quels sont les tenants de ce complot étatique du silence, ce que nous nous plaisons à qualifier de SILENCE D’ETAT ?
Ce silence ne serait-il pas la manifestation de ce refus de nos élites de pactiser, de s’entendre avec les masses défavorisées de ce Pays qui se reconnaissent en cet homme et qui lui vouent un attachement indéfectible, allant jusqu’au sacrifice de leurs vies ? Ces éternels exclus qui entendent exiger de la part des forces traditionnelles haytiennes et internationales à assumer cette mutation de la vie sociopolitique de ce Pays, en gestation depuis le 7 février 1986, à la chute de Duvalier Fils et qui semblent déterminer à changer cette réalité de deux mondes dans un seul, cette société dichotomique présentant une Hayti profonde, exclue, attachée aux valeurs culturelles léguées par les ancêtres et cette Haïtisuperficielle, extravertie, exclusiviste et prédatrice de la première.
Les élites politiques, les élites économiques, les classes moyennes aisées, les classes intermédiaires, les représentants du Pouvoir Législatif, tout ce beau monde semble s’accommoder à ce silence et l’on se demande les raisons de ce silence d’Etat.
Président René Préval impuissant, ingrat, lâche ou Cheval de Troie malgré lui ?
Le 7 `février 2006, malgré les manœuvres d’un Conseil Electoral acquis à la cause des forces obscurantistes qui ont renversé le Président Aristide, manœuvres pour distraire et décourager l’électorat massif lavalas, la grande majorité du Peuple s’est intelligemment et stratégiquement mobilisée pour aller voter le Président René Préval, suite au mot d’ordre de leur Leader Jean Bertrand Aristide les encourageant, dans son message du Nouvel An 2006 à aller voter pre pou lwen ka vin pi pre et surtout de ne pas retirer trip pou mete pay faisant ainsi allusion à la candidature de Marc Bazin sous la bannière d’une alliance contre-nature et illégale entre son Organisation le MIDH et des dissidents de Fanmi Lavalas ayant dérogé aux principes de l’Organisation.
Alors les masses urbaines et rurales ont envahi les bureaux de vote, bien que placés perfidement en des endroits éloignés de leur demeure, par les techniciens de ce CEP, non favorables à une trop grande participation populaire. Ils ont voté René Préval, rassurés qu’une fois accédé à la Présidence, le Chef de l’Etat entreprendra les démarches nécessaires pour permettre le retour dans son Pays du Président Aristide, infligeant ainsi à ceux qui ont contribué à son évincement inconstitutionnel une leçon de démocratie selon le principe du suffrage universel. Malheureusement, l’indifférence apparente du Président Préval face à cette problématique du retour est déconcertante et assez étrange considérant le parcours commun parcouru par les deux hommes et surtout la complicité existant entre eux et leur foi manifeste en un Pays libre, démocratique et souverain.
Le Président Préval, premier garant du respect des Institutions dans ce Pays, va-t-il sacrifier la première des Institutions du Pays, la Présidence, en cautionnant l’indécence, l’insulte faite à ce Pays et à tout citoyen haytien de quelque tendance politique qu’il soit ?
Le Président Préval ne comprend-il pas encore qu’il se fait le Cheval de Troie de cette tendance machiavélique et réductionniste à vouloir exclure de la chose politique hayitenne ce secteur démocratique populaire ?
Reconnaissant quand même que la diplomatie ne saurait se dérouler sur la place publique, force est de donner au Président René Préval le bénéfice du doute tout en demeurant perplexe face à la désignation des deux derniers Premiers Ministres, des personnalités dont les positions politiques confirment leur aversion envers le Président Aristide et la majorité du Peuple haytien. D’ailleurs la toute dernière s’est faite parjure de la Nation en acceptant de se faire collaborateur local de la volonté des grands de ce Monde de boycotter la célébration du Bicentenaire de l’Indépendance qui appartient à nous tous sans appartenir à personne en particulier.
Toutefois, le Peuple haytien, dans sa grande majorité, continue à manifester pour ce retour qui signifierait une avancée remarquable de ce Pays vers une stabilité politique durable nécessaire à son développement et l’avenir nous dira si le Président Préval refuse de faire respecter la Constitution du Pays dans son intégralité, soit par couardise politique, soit en voulant malgré lui se faire le Cheval de Troie de cette nouvelle tendance à déshaytianiser la politique haytienne. Et nous rejetons toute idée d’impuissance par rapport à la Communauté Internationale non favorable à ce retour dans un Pays souverain et libre avec ses acquis démocratiques retrouvés au sein de la Constitution de 1987.
Et vous Elites politiques du Pays ? Pourquoi cette opposition suicidaire qui persiste malgré les signes du temps ?
Si le temps est là pour user les erreurs et polir la vérité surtout historique, elles n’en demeurent pas moins diaboliques et suicidaires( les erreurs) quand on persiste à les réitérer malgré soi. Le mouvement GRENNANBOUNDA (GNB) qui ne fut qu’un véritable melting-pot, un véritable galimatias contre-nature, composé de groupes paramilitaires, de partis politiques haytiens, de certaines forces de pression de la société civile, en particulier le secteur universitaire, dont certains étudiants furent soudoyés et d’autres manipulés par des secteurs obscurs. Ce, sans négliger l’apport considérable des ONG, véritable canal de financement de ce mouvement subversif, apatride et anticonstitutionnel , aux objectifs clairs de substitution au pouvoir politique étatique. Qui finance finit par imposer. Ah ! l’argent, toujours et pour toujours ce nerf de la guerre !
Malheureusement, nos élites politiques se sont fourvoyées dans ce mouvement qui finira par les engloutir aussi car ils devraient comprendre que le véritable agenda de ces ONG telles ISC, FOKAL, 184, véritables agents locaux des OSI, Union Européenne, IRI, Coopération Canadienne, elatriye, est de supplanter les partis politiques dont la majorité des leaders tels Serge Gilles, feu Gérard Pierre Charles , Suzy Castor, Edgard Leblanc, Micha Gaillard , Victor Benoit, Evans Paul, Anthony Barbier sont ciblés par ces arrogants et suffisants de cette soi-disant société civile ONGiste, comme étant les promoteurs de ce vaste mouvement démocratique populaire. Ne sont pas non plus épargnés dans leur champ de tir certains journalistes qui ont accompagné le Dr Aristide à ses débuts, tels Liliane Pierre Paul , Sony Bastien de regrettée mémoire, et Konpè Filo, Marvel Dandin , qui ont grandement contribué à faire passer le discours nouveau, porteur d’espoir du jeune prêtre de Saint Jean Bosco. IL suffit de prêter attention au discours de certains journalistes analystes des stations de radio telles Métropole et Vision 2000 pour comprendre cette volonté exclusiviste, cette tabula rasa en perspective et en devenir pour répéter une expression chère à notre bien aimé Marcus Garcia de Mélodie FM.
Attention !!! Nullement notre intention de tenter de récupérer ces hommes et femmes au nom d’une quelconque cause obscure, car notre démarche est claire : celle de la vérité historique et claire qui se veut révolutionnaire et bénéfique pour le Peuple haytien. D’ailleurs, pour avoir été aux cotés du Président Aristide à la Nonciature Apostolique dans l’une de ses ultimes tentatives de tenter de trouver un terrain d’entente avec ces partis politiques de la Convergence Démocratique , nous connaissons la forte antipathie aristidienne de cette classe politique, têtue et obstinée à vouloir détruire le mythe Aristide dont ils font partie malgré eux, mythe responsable selon eux de leurs déboires politiques.
Comme dit plus haut, notre démarche est claire : exposer humblement et crûment ce que nous croyons être la vérité et ipso facto empêcher ainsi à notre classe politique de commettre l’erreur de s’opposer aveuglément au respect de l’article 41 de la Loi mère, c’est-à-dire au retour du Président Aristide, un retour qu’elle semblerait craindre et qui signifierait pour elle le retour en force du Parti Fanmi Lavalas. Nous disons non à cette approche car Aristide lui-même aura compris que toute politique exclusiviste lui sera tout aussi fatale, à lui et au Peuple Haytien, et surtout favorable à la victoire de ce secteur, hautement politisé et financé par des instances internationales tutrices, malgré ce semblant de distance hypocrite par rapport à la politique active. Que nenni !!!
D’ailleurs, ils ont les moyens de leur politique et un agenda d’une société post moderne bien établi, où la notion de souveraineté nationale sera vidée de son sens et de son contenu identitaire.
A bon entendeur, nous disons salut !!! Et, sans vouloir jouer aux prophètes du malheur. L’exemple zimbabwéen est assez frais pour interpeller la conscience de nos hommes et femmes de la faune politique haytienne, malgré le siècle d’existence en tant que Nation libre et souveraine que nous avons de plus qu’eux. Nous perdrions ce qu’il nous reste de souveraineté politique par notre mise en échec déclarée suite à cet aveuglément obstiné à faire le jeu de ce puissant secteur qui ne nous porte tant du point vue idéologique que politique dans leur cœur.
L’hostilité de certains secteurs envers les partis politiques n’est pas une réaction spontanée mais mûrement réfléchie et elle rentre dans le cadre de cette politique de substitution initiée par le mouvement GNB. L’injonction faite à cette classe politique d’avaler la couleuvre Gérard Latortue , venu de partout et de nulle part recueillir les retombées juteuses de l’embarquement forcé du Président Aristide est un signe précurseur de cette politique négative d’exclusion. Il suffit de nous rappeler les flèches acerbes lancées par Latortue à l’endroit des Paris politiques pour comprendre cette dynamique en cours.
L’exil contraint d’un Chef de parti constitue en lui-même un camouflet porté à l’endroit de tous les partis politiques dont les responsables se confortent dans ce silence hypocrite sur la situation incorrecte et douloureuse de l’un de leurs pairs. La couardise politique de nos leaders politiques par rapport à la probable colère de leurs patrons de l’International n’est pas la seule explication à cette attitude négative, la crainte de voir s’effilocher leur espoir de conquérir le pouvoir avec ce retour semble être aussi un facteur de persuasion dans ce comportement, alors, nous ne cesserons de le répéter qu’à l’instar des zimbabwéens qui ont accepté le leadership de Mugabe, malgré ses dérives et des dominicains celui de Balaguer malgré ses fraudes électorales, notre classe politique devrait chercher ce compromis véritable avec Jean Bertrand Aristide, garant qu’il est de leur existence dans cette faune où les faucons semblent déterminés plus que jamais à chasser de l’espace politique les oiseaux aux ailes et au bec jugés trop usés selon leurs critères d’acceptabilité . Attitude hégémonique arrogante que nous condamnons, eu égard à cette belle stabilité politique existant actuellement en République Dominicaine grâce à la sagesse d’un Pena Gomez et à la résistance au temps du Vieux Balaguer.
Et comment interpréter le silence sonore du Pouvoir Législatif par rapport au principe constitutionnel du retour ?
Le pouvoir législatif, pourvu et habilité légalement, après la Présidence, à corriger cette violation flagrante de la Constitution semble en être le plus hostile. Malgré la présence de parlementaires au niveau des deux Corps et qui se réclament de l’Organisation Fanmi Lavalas que dirige le Président Aristide, le Pouvoir Législatif se tait sur la question malgré le malaise de la grande majorité en maintes fois exprimé..
Nous comprenons fort bien que l’ambition des jeunes loups parlementaires, au niveau du Sénat surtout, ne concorde pas avec ce retour, mais comme nous l’avions clairement exprimé aux leaders de la classe politique, ces messieurs se fourrent le doigt dans l’œil, s’ils prêtent foi aux chants des sirènes impérialistes, bien souvent pervers et trompeurs qui ne font qu’utiliser leur ambition certes légitime de briguer la magistrature suprême pour les porter à violer les principes directeurs démocratiques de leur Pays.
Acteurs déterminants de cette conspiration du silence, nos ambitieux sénateurs ont raté plutôt l’occasion d’acquérir la sympathie de la grande majorité de la population en prenant énergiquement position en faveur de cette réhabilitation légitime et constitutionnelle. Malheureusement leur aveuglément et leur souci d’entrer dans les bonnes grâces des décideurs internationaux les paralysent et les confinent dans cette position impopulaire.
En ce qui a trait aux parlementaires lavalas silencieux sur la question, il suffit de nous rappeler le mot d’ordre des dirigeants de l’OPL en 1991 pour comprendre leur attitude passive. En 1991, ils prônaient le retour à l’ordre constitutionnel sans le retour physique d’Aristide. Et le Peuple ripostait en affirmant avec fermeté et conviction que sans le retour physique, l’on ne saurait parler de démocratie. La grande majorité a fini par triompher.
Il est triste et malheureux, d’autres renforcent pour dire carrément répugnant, de constater avec quelle fougue, quelle constance, quelle détermination un Sénateur lavalas défend un entrepreneur haytien dans ses démêlés avec la justice haytienne. Nous nous arrêtons là car l’opportunisme de nos hommes politiques souvent frôle l’indécence dans sa laideur la plus caractéristique.
Un secteur universitaire dénigré mais apparemment repenti.
L’Université haytienne représente le secteur le plus affaibli à la suite de ce mouvement GNB dont les tenants « para politiques » (184, ISC, le secteur patronal) semblent aujourd’hui être au respect de l’article 41 de la Constitution, c’est-à-dire au retour du Président Aristide dans son Pays.
A l’image de leur Recteur-farceur, véritable homme de théâtre, coupable de perfidie, de la fourberie la plus sordide, ayant plongé l’opinion publique dans la plus vive consternation et émotion, n’épargnant même pas l’auteur de cette analyse quoique ne pactisant pas avec ce mouvement dont les principaux acteurs étaient soudoyés par des secteurs d’argent aux agendas opposés à ceux qui innocemment se sont faits manipuler par des mercenaires se faisant passer pour des éternels étudiants. Suivez mon regard.
Or le Recteur-farceur en feignant l’éclatement de sa rotule avec rupture de ligaments du genou, selon des médecins complices de cette vaste comédie, a porté un sacré coup à la crédibilité du mouvement universitaire. Ces jours-ci, force est d’admettre, qu’après ces 4 années, nos étudiants universitaires sont revenus à de meilleurs sentiments vis-à-vis de la majorité souffrante d’Hayti dont bon nombre d’entre eux s’en trouvent issus.
Face à l’échec de ce mouvement qui n’a fait qu’accroître la fortune les patrons du Groupe des 184, face à l’arrogance de classe et de caste de ces derniers, affichée à l’égard de ceux qui les ont accompagnés dans leur entreprise inconstitutionnelle , une fois Aristide déporté, nos universitaires ont vite compris la leçon et ont même accompagné certains militants du secteur populaire dans leurs manifestations contre la cherté de la vie et pour une amélioration de leurs conditions de vie.
Alors, s’opposeront- ils au retour du Dr Aristide ? Nous nous n’en sommes pas certains car, l’auteur au cours de plusieurs échanges avec bon nombre d’entre eux sur la conjoncture sociopolitique, a noté de la part une certaine amertume face à la fermeture de l’Université de Tabarre, se plaignant que la plupart des finissants du cycle secondaire émigrent à République Dominicaine en quête de bonne formation au niveau de l’Enseignement Supérieur. Pendant que pullulent des Ecoles Universitaires bidons dans le Pays, ils admettent que cette Université de Tabarre allait grandement servir la Nation en terme de cursus, de formation et de modernité et de vision pour le Pays et ce tout en n’ayant rien à envier aux Universités les plus huppées de nos voisins dominicains. Et, livrer le cerveau de nos enfants à des formateurs dominicains pourrait se révéler néfaste pour notre souveraineté culturelle, politique et même physique, suite à cette domination intellectuelle de la pensée, prompte à renforcer notre aliénation culturelle, par rapport déjà à d’autres Nations voisine et anciennement colonisatrice. Un leadership fort devrait être mis en branle par nos responsables pour éviter l’impondérable.
Donc nos jeunes étudiants semblent comprendre de plus en plus la nécessité du retour physique d’Aristide dont le départ a plutôt renforcé leur précarité tant matérielle qu’intellectuelle. (Nous reviendrons sur la fermeture de l’Université de la Fondation Aristide dans un texte où à travers le prisme de notre histoire, nous analyserons les raisons de cette fermeture qui est la conséquence d’une volonté de mise sous coupole idéologique, d’imposition de la Pensée unique, non adaptée à la mutation sociopolitique en cours).
Toutefois, force est d’admettre aussi que le Pouvoir Lavalas, par une certaine négligence et même indifférence a livré ces jeunes hommes et femmes à une récupération opportuniste par des secteurs antidémocratiques aux agendas contraires à leurs intérêts et du Pays en général. Ces jeunes des classes moyennes ou en devenir, face à leur insécurité matérielle, leur précarité, sont des proies faciles à toute manipulation, et tout mouvement populaire démocratique et progressiste doit naturellement développer ce réflexe d’accompagnement et d’encadrement, cette mise en confiance pour éviter de leur part, toute opposition contrenature, et éviter aussi cette manipulation et marchandage dont ils étaient victimes en 2003-2004, néfaste aussi à notre pouvoir.
Certes, le président Aristide, animé de l’ambition noble de doter le Pays d’une des plus grandes Universités des Caraïbes devrait dénoncer au plus tôt l’opportunisme et la cupidité d’un Recteur maitre chanteur, véritable colonisé mental qui n’hésitait pas au grand jour, au vu et au su de tous à le soudoyer pour ses intérêts personnels et le soir venu, se faufilait dans les couloirs obscurs pour aller tramer des complots contre l’Ordre Constitutionnel établi. Le Pouvoir Lavalas a payé de ne pas s’être investi assez dans le renforcement et le réchauffement de ses relations avec ce secteur des classes moyennes ou en devenir. Au nom du principe de la mobilité sociale, nous nous répétons encore, tout pouvoir progressiste et d’obédience populaire doit s’assurer de la sympathie de cette classe fragile et trop sensible aux appels du pied des plus contradictoires et obscurs.
(A Suivre)
CENTRE IDEOLOGIQUE LAVALAS.