mardi, janvier 31, 2017

Retour des statues volés au Bénin après 117 ans


Un citoyen britannique a retourné deux statues spoliées au royaume du Bénin, il y a 117 ans lors de l'invasion du royaume du Bénin par les soldats britanniques.

Ce retour a entraîné des appels pour le rapatriement de d'autres trésors ayant subi le même sort de captation. 

La chambre des représentants, a invité le parlement britannique à intervenir dans les efforts du Nigéria pour le rapatriement des objets et oeuvres d'art dérobés qui sont dans plusieurs musées au Royaume-Uni.
La France qui a mené des opérations similaires dans les territoires qu'elles avaient sous sa domination devrait suivre cet exemple au lieu de se réfugier derrière des arguments fallacieux pour se dérober face à la légitimité des pays africains à exiger le retour les oeuvres d'art pillés. 
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Photo : Mark Walker, petit-Fils du capitaine. Herbert Walker, devant le palais de l'oba (roi) du Bénin, dans l'état d'Edo, Nigeria.

En 2014, il a retourné des oeuvres et objets d'art en bronze pillés au cours de l'an 1897, durant l'expédition punitive dans le royaume du Bénin.

samedi, janvier 28, 2017

HISTOIRE CARIBÉENNE : LA RÉVOLTE DE BUSSA A LA BARBADE



BUSSA, (également enregistré en tant Bussa, ou Busso ou Bussoe) est né libre en Afrique, mais capturé puis amené à la Barbade pour travailler comme un esclave sur la plantation Bayleys dans la paroisse sud de Saint-Philippe (actuellement, la plantation de «Grande Maison» existe toujours et est devenue la résidence et studio d'enregistrement international du musicien Eddy Grant).
Sa date de naissance reste inconnue, mais on pense qu'il est arrivé à la Barbade en tant qu'adulte.

Sur la plantation Bussa a travaillé comme esclave domestique en tant que garde et n'a pas connu les difficultés intenses que les esclaves des champs enduraient.
Les esclaves domestiques généralement considérés par leur maîtres comme eux-mêmes au-dessus des esclaves des champs, certains allaient même faire part de révoltes d'esclaves à leurs «maîtres» dans le but d'obtenir des faveurs.
Bussa cependant, en dépit de sa position «privilégiée», a aidé à planifier des mois à l'avance la révolte.

Les révoltes d'esclaves sont nées d'une volonté forte pour renverser le plantocratie oppressive blanche et de revendiquer leur liberté. 

Dans la nuit du Vendredi Saint, 12 Avril 1816, les derniers préparatifs ont été faits pour la rébellion. Lors de cette réunion, il a été décidé qu'un mulâtre esclave Washington Francklyn était destiné à devenir le gouverneur de l'île. Dans la nuit du Vendredi Saint, 12 Avril 1816, les derniers préparatifs ont été faits pour la rébellion. Lors de cette réunion spéciale, il a été décidé qu'un mulâtre esclave Washington Francklyn était censé devenir le gouverneur de l'île.

Dans la matinée du dimanche 14 Avril, 1816 Bussa a conduit près de 400 esclaves des champs de canne. Plusieurs ont incendiés et des plantations Bayley à St Philippe et l'insurrection s'est propagée rapidement à Christ Church, St George, St Thomas, Sainte-Lucie et Saint-Thomas.

Les planteurs blancs ont été totalement pris au dépourvu. Les esclaves se sont battus vaillamment contre les troupes de la Première régiment des Indes occidentales et la rébellion s'est propagée de plantations en plantations jusqu'à environ la moitié de l'île qui a été en proie à l'insurrection. Il a fallu quatre jours pour les autorités afin de reprendre le contrôle.
Bussa a été tué dans la bataille, et les meneurs ont été exécutés.

Bien que la rébellion ai finalement échoué, elle n'a jamais été oubliée. En 1985, plus d'un siècle plus tard, la statue de l'émancipation a été érigée au rond-point Haggatt Hall, à St Michael. En 1999, Bussa a été nommé comme l'un des héros nationaux de la Barbade.
Il y a aussi une "Journée de l'émancipation" fête nationale, qui célèbre l'émancipation des esclaves.

Source : Itzcaribbean.com

" La révolte de Bussa a été parmi les trois grandes révoltes d’esclaves qui ont eu un fort impact sur le public aux Antilles britanniques dans les années qui ont précédé l’émancipation. La rébellion de Bussa a été suivie par la rébellion de Demerara en Guyane et par une plus grande rébellion en Jamaïque de 1831-1832."
[Noirs & conscients ]

jeudi, janvier 19, 2017

RÉACTION DU CRAN SUR LES DATES DE COMMÉMORATIONS DE L'HISTOIRE DE L'ESCLAVAGE, CONTRE LES DISCRIMINATIONS TERRITORIALES DU JOUR FÉRIE, ET POUR UN MOIS NATIONAL DE LA MÉMOIRE ET DE L'HISTOIRE DES PEUPLES NOIRS.


Pour ce qui est des commémorations liées à l'esclavage, la bataille des dates a été relancée. Un amendement a été introduit dans le projet de loi pour « l'égalité réelle », puis retiré. Les protestations se font entendre en tous sens. Certains affirment que seul le 10 mai peut être la date nationale, d'autres demandent que le 23 mai soit aussi reconnu en tant que tel.

Dans ce débat passionné, la position du CRAN est claire. Elle a été défendue par son président, lors d’une audition au Sénat en décembre 2016. Le CRAN estime que ces dates diverses ont leur légitimité, mais que cette querelle qui dure depuis très longtemps ne doit pas occulter l'enjeu essentiel : la réparation. Car « commémorer, c'est bien, réparer, c'est mieux », a déclaré Louis-Georges Tin.
Par ailleurs, si vraiment, on veut absolument parler de date, le CRAN estime que le véritable enjeu est moins de valoriser telle ou telle date, mais bien plutôt de faire que cette date, quelle qu'elle soit, soit un jour férié et chômé. Pour le coup, ce serait une véritable de réparation.

En effet, le vrai problème est là : tandis que les ultramarins bénéficient d'un jour férié en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à la Réunion et à Mayotte, ce qui est tout à fait légitime, dans l'hexagone, il n'y a rien de tel, ce qui constitue objectivement une discrimination territoriale. Dès lors, les personnes qui, dans l'hexagone, désirent célébrer la mémoire de leurs ancêtres, doivent prendre sur leurs congés, ou perdre une journée de salaire. « En d'autres termes, c'est une commémoration censitaire, et nous devons payer pour avoir le droit de célébrer la mémoire de nos ancêtres, ce qui est inacceptable », a déclaré Théo Lubin, vice-président du CRAN chargé de la mémoire.

C'est pourquoi le CRAN demande au gouvernement d'amender le projet de loi égalité réelle lors de son passage en seconde lecture à l'Assemblée nationale, et de prévoir un jour férié et chômé, quel qu'il soit, et qu’un mois pour la mémoire et l’histoire des peuples Noires soit institutionnalisé. Si cette demande n'est pas satisfaite, le CRAN se réserve le droit de porter devant le tribunal administratif une action de groupe contre cette discrimination territoriale dans l'accès à la mémoire.

« Etant à l'origine de la loi sur les actions de groupe qui, depuis novembre 2016, permet aux citoyens de porter plainte ensemble, nous sommes disposé à l'utiliser pour ce sujet de la plus haute importance, puisqu'il s'agit d'un crime contre l'humanité », a conclu Louis-Georges Tin.

mardi, janvier 17, 2017

Le président du CM98 le professeur Serge Romana


Le président du CM98 le professeur Serge Romana s'est lancé dans une grève de la faim pour défendre les dates métropolitaines de commémoration du souvenir de l'esclavage, 10 et 23 mai.

C'est la suppression par le sénat de l'article prévoyant cette disposition dans la loi sur l'égalité réelle qui a poussé le président du CM98 a entamer cette grève de la faim.

En tant qu'humaniste chaque fois qu'une femme ou un homme entreprend une telle grève cela m'interpelle car il s'agit de mettre en cause son intégré physique pour défendre une cause à laquelle il ou elle croit.

Cependant, j'ai toujours considéré que la loi sur l'égalité réelle est une loi d'assimilation culturelle et économique et je ne change pas d'avis sur la question parce qu'une disposition prévoit des dates françaises pour la commémoration des abolitions 10 mai et des victimes de l'esclavage 23 mai.
Nous Guadeloupéens qui militons pour l'émancipation du peuple guadeloupéen, nous estimons que l'heure de nous-mêmes a sonné. 

Nous avons en Guadeloupe une date nationale c'est le 27 mai. 

Pour la France ceux de nos compatriotes qui ont fait le choix d'être une minorité ethnique dans la nation française peuvent mener leur combat en ce sens. Ils ont ma sympathie.

Mais pour moi le combat prioritaire ce déroule en Guadeloupe. C'est le combat pour l'émancipation du peuple guadeloupéen.

Jean-Jacob Bicep
Président de l'Alliance pour la Guadeloupe

lundi, janvier 16, 2017

Désolée Mr Serge Romana

Votre grève de la faim ne me fait ni chaud ni froid.. 

Depuis longtemps vous vouliez de cette date ,parce que c'est la date de votre événement limye ba yo (Je crois)où vous honorez vos ancêtres africains déportés et mis en esclavage,à grand coup de concert sur la place de la Bastille où les nègres dansent jusqu'au bout de la nuit,des conférences dans lesquelles vous faites le *courbé dos challenge *au pouvoir en place..

Mr Romana ce n'est pas pour nous que vous faites cette grève de la faim,mais bien pour vous ,votre association ,vos intérêts personnels.

N'oubliez pas qu'après ma lettre au président vous m'avez répondu , vous avez défendu les juifs alors que ce n'était pas eux que j'attaquais..Romana savez vous que chez tous les peuples dans toutes les religions il y a du bon et du mauvais,qu'on peut dire des vérités sans que cela devienne une attaque contre une communauté entière! Alors maintenant vos *amis*vont vous tendre la main....Je ne vous veux pas de mal mais Ay chié baw!!vous avez fait la guerre à moult associations en région parisienne pour garder le monopole HÉ oui vous étiez à l'époque le chouchou du gouvernement. Romana les politiques ça tourne ça change ca fait et ça défait. Alors permettez moi de vous dire FOUT OU KOUYON ! Il fallait faire en sorte de ne pas être détrôné ou faire en sorte d'être intouchable mais pour cela il faut être un peu intelligent !

Donc aujourd'hui vous voudriez que l'on soit à vos côtés? Mais je sais que vous ne voulez pas mourir Serge !

Que deviendrait Viviane sans vous !

Je ne peux vous aider mais je peux vous dire que si j'étais metteur en scène je vous engagerais de suite ,très très bon acteur (une reconversion?) 

Arrêtez vos conneries ,on ne joue pas avec sa santé et planchez sur le 23 mai prochain avec le CM98 (zut il faut attendre les élections....)
ONE LOVE ❤

Joelle Ursull

A PROPOS DE LA GREVE DE LA FAIM DE SERGE ROMANA


Depuis le 13 janvier 2017, Serge ROMANA, président d’un comité dénommé Comité de Mémoire 98 (CM98), a entrepris de faire une grève de la faim devant le Sénat.

Motifs ? La suppression par le sénat, suite à un amendement d’un sénateur guadeloupéen dans le projet de loi sur l’égalité réelle, d’un article 20A qui prévoyait  de scinder la commémoration de la mémoire de l’esclavage entre le 10 mai journée nationale des mémoires sur la traite de l’esclavage et de leurs commémorations et le 23 mai prévu comme journée des victimes l’esclavage colonial.

Quand on connaît le positionnement résolument révisionniste voire négationniste de Serge ROMANA sur la traite négrière et l’esclavage des noirs, on  comprend très vite que cette grève de la faim ne peut être qu’une mise en scène bien organisée via les réseaux sociaux afin d’occuper les devants de la scène et se faire passer pour le chantre de la mémoire de l’esclavage.

Or, tous ceux qui mènent depuis plus de 30 ans un véritable  combat pour la mémoire et la réparation ne peuvent  que se rendre à l’évidence : M. ROMANA  soutenu par les descendants esclavagistes et les représentants  de l’état français,  met tout en œuvre pour étouffer l’émergence de cette mémoire et la mise en place de la nécessaire réparation des  afro-descendants qui subissent encore les conséquences dramatiques de ce crime contre l’humanité.

Ainsi, dans la fondation qu’il a mise en place avec  des grands blancs créoles,  et quelques créolisés sbires des ministères français, M. ROMANA prône la Réconciliation avec les descendants de nos tortionnaires esclavagistes en affirmant notamment qu’il nous faut  « une mémoire vidée d’accusations contre les blancs.

M. ROMANA une mémoire vidée est une mémoire tronquée !

Vous osez nous demander d’accepter  que ce crime contre l’humanité a été commis  sans criminel !!!  Mais cependant avec des victimes puisque vous faites une grève de la faim pour avoir la date qui vous convient afin de  commémorer la mémoire  des victimes de l’esclavage colonial.

N’est ce pas honteux ? Surtout quand nous savons tous que ces descendants d’esclavagistes continuent de nous dominer grâce à la possession des richesses générées par la sueur et le sang de nos ancêtres.

Sous couvert de réconciliation,  vous entendez de nouveau, comme l’a fait l’Etat français après 1848,  organiser l’oubli des victimes du crime que vous sommez de ne pas accuser leurs tortionnaires  toujours bien vivants et actifs.
Vous allez même plus loin que l’Etat français, dans votre démarche négationniste, puisque ce sont les victimes qui sont mis en accusation : d’avoir oublié leur ancêtres de ne pas les commémorer comme il se doit etc….

M. ROMANA c’est trop tard, votre grève de la faim pour la suppression d’un  article dans une loi française,  destinées à retenir une date pour commémorer la mémoire des victimes (de qui puisque pour vous il n’y a pas de criminel), ne trompe plus personne car tout un chacun sait qu’elle n’est destinée qu’à satisfaire votre mégalomanie galopante.

Pour conclure permettez-moi de vous poser ces questions, vous qui êtes associés avec les puissances économiques de nos pays  et qui avez vos entrées dans tous les ministères de la république française :

-  Pourquoi  n’avez-vous pas fait une grève de la faim  quand les magistrats de la cour de cassation nous a rejetés hors humanité en estimant qu’il n’y avait pas lieu de condamner un blanc créole qui avait estimé que l’esclavage avait de bons cotés au motif qu’aucun texte ne le permettait, la loi TAUBIRA n’étant qu’une coquille vide.

- Où étiez-vous quand des avocats de Martinique et de Guadeloupe sont venus à plusieurs reprises plaider à la 17 ème chambre correctionnelle de PARIS pour faire sanctionner les agissements discriminatoires de ces magistrats.

Peut être estimez vous qu’un tel combat ne peut être le vôtre puisqu’il aboutit à mettre en accusation un système raciste fondé sur la domination du….blanc créole ce que vous refusez de faire dans votre démarche de….Réconciliation.

Monsieur ROMANA contrairement aux membres de la communauté des afro- descendants que vous tentez de couillonner nous savons que vos amis députés de l’assemblée nationale française vous accordera votre jouet que vous appelez pompeusement une « arme politique » à savoir l’adoption de la date du 23 mai pour la une commémoration des victimes de l’esclavage colonial.

Et alors vous bénéficierez de l’aura nécessaire  pour accéder au poste que vous souhaitez au sein du pouvoir colonial français puisque  c’est  vous qui avez présidé le comité qui a organisé le 23 mai 1998 cette marche des afros descendants à l’initiative de nombreuses associations dont vous ne semblez nullement vous souciez actuellement.

Ce qui est sur c’est que votre démarche résolument négationniste ainsi que tout le fric que les HAYOT, DE LUCY et DE JAHAM et autres blancs créoles, mettront dans votre fondation pour créer une mémoire expurgée du crime  et orientée dans l’acceptation de la domination du blanc,  ne suffiront pas à arrêter notre marche inexorable pour la reconnaissance pleine et entière de  notre dignité humaine qui implique la réparation.

Le 14 janvier 2017
Pour le MIR Martinique
C. DUHAMEL

dimanche, janvier 15, 2017

contre l'amendement instituant une "Journée nationale en hommage aux victimes de l'esclavage colonial"


"Sans élaborer ici sur la notion d’« esclavage colonial » qui est très critiquable car l’esclavage est un système qui a pu exister en dehors du moment colonial, il faut insister sur un autre aspect qui touche la Nation tout entière. En effet, l’entérinement de ces deux dates acte d’une séparation entre histoire et mémoire de l’esclavage. D’un côté, le 10 mai célébrerait « la traite, l’esclavage et leurs abolitions » c’est-à-dire, premièrement, le système sans les acteurs de l’histoire (et peut-on célébrer un système de violence extrême niant l’être humain ?) et, deuxièmement, les abolitionnistes ; de l’autre, le 23 mai rendrait « hommage aux victimes ». Cette opposition est non seulement artificielle mais aussi anachronique et dangereuse.

Artificielle car la pensée abolitionniste s’est élaborée au croisement de la philosophie humanitariste sur l’égalité du genre humain, d’analyses économiques sur la rentabilité du sucre des colonies de l’Atlantique et de l’Océan Indien et des révoltes d’esclaves qui, à partir surtout de la révolution de Saint-Domingue, entretiennent une forte pression sur les gouvernements.

Anachronique car les esclaves ne se sont pas pensés comme des «victimes », à savoir des personnes totalement soumises à un système. Ils ont résisté en permanence, soit les armes à la main, soit dans la vie quotidienne par le refus et le sabotage des moyens d’exploitation de leur force de travail, par les avortements des femmes, par les empoisonnements, par les incendies des plantations. L'histoire des esclaves est aussi celle de leur résilience, celle de leurs combats et de leurs succès, celle du pouvoir de leurs rêves et de leurs engagements.

Dangereuse car elle construit une identité figée de « victimes de l’esclavage » pour les Ultra-Marins et a fortiori pour la jeunesse que l’on ne peut lester de cette identité pour affronter le monde. Celui-ci doit leur appartenir à égalité. Dangereuse enfin car en entérinant, par un décret, l’opposition, entre « abolitionnistes » (le 10 mai) et « victimes » (le 23 mai), la République française valide une opposition implicite entre «Blancs » et « Noirs ». C’est une vision racialisée de l’histoire de France qui est établie, en catimini.

On le sait bien la situation actuelle de la France recommande expressément de tendre à l’unité et au partage des valeurs plutôt qu’à la division. Ce n'est pas le dolorisme qui construit ni le respect ni l'égalité; c'est l’affirmation des valeurs; c'est le débat et non l'imposition violente et anti-démocratique car il n’y a eu aucune concertation sur cet amendement qui n’est demandé que par une marge de la population ultra-marine, originaire des Antilles et demeurant dans l’hexagone, et n’est nullement soutenue par la majorité des personnes vivant dans les Outre-Mer. En revanche, il faut œuvrer à l’unité du pays en s’engageant dans un véritable travail sur les problèmes de continuité territoriale, sur les expériences de discrimination et de racisme, il faut construire le futur et n’ont pas entériner une République des identités antagoniques. "

Myriam Cottias

samedi, janvier 07, 2017

C’est arrivé aujourd’hui !… 7 Janvier: Haiti

Roger Lafontant (1931 – 1991)
7 Janvier 1991. Tentative d’un coup d’état orchestré par Roger Lafontant:
Lafontant, un ancien ministre des Duvalier, s’accapara du palais et força le président provisoire, Ertha pascal-Trouillot à lire un message dans lequel elle déclara démissionner. Les partisans de Jean-Bertrand Aristide, président nouvellement élu (16 Décembre 1990) envahirent les rues de Port-au-Prince et forcèrent l’Armée d’Haiti à intervenir et arrêter Roger Lafontant. Ce dernier fut assassiné dans la nuit du 29 au 30 Septembre 1991.

7 Janvier 1946. Début de la Grève des étudiants:
Cette grève amorça la chute de Elie Lescot.

mardi, janvier 03, 2017

3 Janvier: Haiti

Louis-Joseph Janvier (1855 – 1911)

3 Janvier 1908. Arrestation de Louis Joseph Janvier, alors candidat aux élections communales de Port-au-Prince

Louis Joseph Janvier qui était revenu en Haïti après près de trois décades d’absence fut relâché plus tard et échoua aux élections.

Louis-Joseph Janvier commence des études de médecine à Port-au-Prince, puis les poursuit en France à Paris où il obtient le diplôme de Docteur en médecine de l'Université de Paris en 1881. Il entre ensuite à Science Po, d'où il est diplômé deux ans plus tard, avant d'obtenir une licence en droit à Lille.

À Paris, il contribue à des journaux et revues en publiant de nombreux articles sur l'histoire d'Haïti et donne une autre version des faits historiques de ce pays. Il regroupe ses articles dans des recueils qu'il intitule « La république d'Haïti et ses visiteurs » (1882), « Haïti aux Haïtiens » (1884), et « L'Egalité des races » (1884). Il collabora à un volume collectif, « Les Détracteurs de la race noire et de la République d'Haïti » (1884).

Louis-Joseph Janvier est chargé d'affaires puis ministre plénipotentiaire à Londres. Il ne rentre au pays qu'en 1905.

En 1908, il est candidat malheureux à la mairie de Port-au-Prince.
Il retourne diriger la légation d'Haïti dans la capitale anglaise. Enfin il est nommé en poste à Paris ; il y meurt le 24 mars 1911.

Louis-Joseph Janvier (1855 – 1911)