Tout commença par une correspondance par Web interposé. Michel RODIGNEAUX m’interrogea sur les sources d’un Petit Journal de Montmain consacré à Victor HUGUES.
Cher Monsieur,
Travaillant depuis plusieurs années sur Victor Hugues, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt le n° 390 du Petit Journal (découvert par hasard).
Pourriez-vous me communiquer la source du rapport secret et des autres documents sur V. Hugues mentionnés dans ce texte ? Je vous en serais reconnaissant.
Bien cordialement,
Michel Rodigneaux
Auteur de "La Guerre de course en Guadeloupe
ou Alger sous les tropiques, XVIIIe-XIXe siècles", L'Harmattan, 2006.
Je lui répondis, naturellement :
Cher auteur,
J'ai lu et apprécié votre livre, auquel je voudrais rendre hommage dans mon Petit Journal.
Je vais répondre à votre question, mais je dois me livrer à quelques recherches pour cela. Je vous demande donc un peu de patience.
Votre livre m'a d'autant plus passionné que j'ai commis, moi-même, un roman historique, qui veut faire le point sur l'action des corsaires barbaresques d'Alger, pendan t la seconde partie du XVI° siècle :
http://dernierroialger.caloucaera.net/
Très cordialement,
Paul MOMBELLI.
Et sa réponse ne tarda pas :
Cher Monsieur,
Il n'y a pas d'urgence ; j'attendrai votre réponse.
Je fais actuellement des recherches en vue d'un autre ouvrage.
Comme dans le premier, cette démarche tend à resituer notre île et ceux qui l'ont marquée dans un cadre historique élargi (par exemple, l'influence des corsaires Barbaresques et Guadeloupéens sur la politique extérieure des Etats-Unis au XVIIIe siècle).
A mon retour en Guadeloupe, je vous communiquerai quelques "matériaux" sur les Barbaresques.
En tout cas, je vous suis reconnaissant de vouloir parler de "La Guerre de course...".
Bien cordialement,
Michel Rodigneaux.
Si j’ai un peu tardé à m’exécuter, ce n’est pas par désintérêt pour le livre merveilleux de Michel RODIGNEAUX, mais parce que la densité des informations qu’il y fournit est telle que je n’ai pas su par quel bout le prendre dans une chronique aussi restreinte que celle du Petit Journal.
En désespoir de cause, j’ai décidé de vous livrer inextenso la conclusion de son livre. J’espère que, ni l’auteur, ni l’éditeur, ne m’en feront grief.
Le livre est préfacé par Hélène Servant, Conservateur en chef du Patrimoine, Directrice des archives départementales de la Guadeloupe.
J’en ai extrait le passage le plus significatif :
Le chapitre le plus novateur se situe cependant à la fin de l'ouvrage : c'est celui consacré aux revendications américaines. S'appuyant sur les sources tant françaises qu'américaines, l'auteur suit tout le fil de la négociation, démontant un imbroglio juridique quelque peu abscons pour le non-spécialiste.
On découvre au passage que l'une des raisons de la vente de la Louisiane au Gouvernement de Washington, en 1803, puise ses racines, précisément, dans la fameuse polémique franco-américaine à propos des prises faites par les corsaires de la Guadeloupe !
Tout d’abord, présentons Michel RODIGNEAUX, dont vous savez déjà qu’il est un auteur très sympathique :
Michel Rodigneaux est né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Ancien élève du Centre de perfectionnement aux affaires (CPA), il a étudié le droit à l'Institut Vizioz, l'histoire et 'les relations internationales, en France et aux États-Unis. Au cours de sa carrière, après plusieurs postes de direction en Guadeloupe, il a représenté l'Agence française de développement dans des pays de la Caraïbe, de l'océan Indien et du Pacifique. Descendant avéré de corsaire, c'est tout naturellement que ses recherches généalogiques l'ont amené à l'histoire du phénomène corsaire en général. La guerre de course en Guadeloupe est son premier essai.
CONCLUSION
La course maritime en Guadeloupe n'est pas née de la Révolution française ni de la première coalition. Flibustiers et corsaires avaient déjà écrit les pages d'une histoire haute en couleur dans les eaux antillaises. Néanmoins, le contexte de la fin du XVIII° siècle lui a donné un regain de vigueur en lui offrant des perspectives tout à fait nouvelles. Si la flibuste a surtout opéré, à partir des Grandes Antilles, dans les eaux de la Côte Ferme et celles du golfe du Mexique, la course révolutionnaire s'est déroulée dans l'ensemble de l'arc antillais, avec Saint-Domingue, la Guadeloupe et la Guyane comme principaux points d'appui. On doit donc considérer comme une réelle bonne fortune la découverte à Washington, puis le retour en Guadeloupe, des archives du tribunal de commerce de Basse-Terre. Ces matériaux, que l'on aurait cherchés vainement, contiennent des renseignements inédits qui remettent les corsaires à leur juste place historique.
La guerre que nous avons tenté de décrire se subdivise en trois phases : celle menée par Victor Hugues contre les Anglais, la Quasi-guerre poursuivie par ses successeurs contre les Américains alliés aux Britanniques, et le cycle des escarmouches soutenues par les fermiers d'Ernouf depuis la rupture de la paix d'Amiens jusqu'à la reprise de l'île par les Anglais en 1810.
Entre 1794 et 1800, la course guadeloupéenne a connu une activité fulgurante. Les historiens, faute de références homogènes, ne s'entendent guère sur le nombre de prises effectuées. Le docteur Nègre indique «plus de 800», entre 1794 et 1798.
Boyer-Peyreleau mentionne 700 prises entre 1795 et 1810.
Martineau et May font état de 601 navires.
A. Pérotin-Dumon les estime à 1 800 - dont 839 jugées en Guadeloupe - ce nombre, souligne-t-elle, constituant le second record dans l'histoire de la course des XVIIe et XIXe siècles, après les Dunquerkois espagnols (1629-1638).
En 1803, la reprise des hostilités s'est déroulée avec moins d'éclat, même si les résultats au plan financier restèrent appréciables jusqu'en 1806. Nous avons relevé 431 captures opérées par les corsaires entre 1803 et 1810. Ce score est en réalité bien supérieur car, on le sait, de nombreux navires interceptés ont été repris par les Anglais, coulés ou conduits à Cuba, Saint-Domingue, dans les îles neutres et à Cayenne, quand le blocus anglais devenait difficile à forcer. Quoi qu'il en soit, les relations épisodiques de la Guadeloupe avec l'Europe, suspendant la dépendance coloniale, n'ont pas empêché que l'activité corsaire s'y déroulât selon le droit appliqué en France. En revanche, la juridiction des prises, sous des formes variées, a fonctionné selon une logique parfois différente.
C'est pourquoi le Gouvernement des États-Unis réclama, en 1831, le remboursement des prises jugées abusives. Il a fallu alors rechercher les dossiers, confirmer ou infirmer les réclamations, donnant lieu ainsi à des batailles non plus en haute mer, mais à terre, où intervinrent des diplomates, des juristes, et la force probante des papiers retrouvés en Guadeloupe. On l'a vu, pour ce qui concerne les jugements rendus à Basse-Terre, ce contentieux perdure.
Quels ont été les bénéfices et les pertes pour la colonie aux plans politique, économique et social ?
Grâce aux cargaisons capturées, les gouverneurs - certains repoussant la tentation séparatiste - sont parvenus à approvisionner la Guadeloupe et à maintenir cette colonie dans la mouvance française. L'afflux de richesses - dont une bonne part ne fut pas accumulée localement mais transférée au fur et à mesure dans les îles neutres, en Amérique et en Europe - a généré une économie guerrière d'essence urbaine. Les bénéficiaires furent en premier lieu les commerçants des ports de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre, leurs affidés, certains capitaines de corsaires et leurs marins, puis des fonctionnaires et les hommes de loi.
Le produit net des prises jugées en Guadeloupe entre 1794 et 1810 pourrait représenter environ 150 millions de livres coloniales, soit 90 millions de francs (valeur 1806). Il s'agit, bien entendu, d'un ordre de grandeur, car la comptabilité détaillée des liquidations n'est connue qu'à partir de 1803. On sait que les prises effectuées sur les seuls Britanniques, entre 1795 et 1810, ont rapporté environ 50 millions de livres coloniales. Si l'on se fonde sur les 1.800 prises estimées par A. Pérotin-Dumon, lesquelles englobent toutes celles non jugées à Basse-Terre mais vendues en mer ou dans les colonies voisines avant, pendant et après la Quasi-guerre, le montant de 150 millions est très loin de la réalité.
Le poids de la guerre sur l'impôt local, s'il a été mineur entre 1794 et 1798, a accru progressivement les prélèvements directs qui, durant la dernière phase des hostilités, ont mis le Gouvernement local en état de créancier permanent envers les contribuables, de moins en moins nombreux, jusqu'à l'implosion du système. La fiscalité indirecte, plus insupportable encore, acheva le tarissement des sources de l'impôt et plongea les populations dans l'indigence. En 1809, peu avant la capitulation, la Guadeloupe échangeait faiblement avec la France et les neutres. En 1804, le montant des importations fut de 43.148.212 francs et celui des exportations de 25.262.523 francs.
En 1809, les importations furent ramenées à 13.443.858 francs, et les exportations à 7.364.665 francs. Durant cette même année, malgré le blocus, 311 bâtiments sont cependant parvenus à entrer dans les ports de l'île ; 244 en sont sortis. Cinq ans plus tôt, 940 avaient accosté et 809 étaient repartis.
Si le sort des marins et corsaires prisonniers des Anglais est relativement bien connu, la répercussion de la guerre en termes de mortalité sur la population guadeloupéenne est difficile à cerner. Il semble en tout cas que, de 1794 à 1798, les bâtiments de la République et les corsaires particuliers ont fait près de 8.650 prisonniers - y compris les victimes de l'épidémie carcérale de 1795-1796, et plus d'un millier de passagers britanniques enlevés à bord de navires neutres. Les Anglais, de leur côté, ont capturé en mer des Antilles environ 2.050 personnes, auxquelles s'ajouteraient près de 2.000 républicains, encore plus de militaires emprisonnés après la reconquête des îles françaises, et un nombre inconnu de passagers enlevés à bord de navires neutres. Les sources d'informations étant moins prolixes pour la période allant de 1803 à 1809, on sait seulement qu'en l'an XIII (1804-1805) les corsaires ont fait 1.401 prisonniers anglais provenant de 125 prises. À la suite d'un échange qui eu lieu le 1er vendémiaire an XIV (23 septembre 1805), il est resté en Guadeloupe 78 hommes qui moururent tous, les uns après les autres.
Par ailleurs il y avait dans l'île, en 1809, 12.851 Blancs (12.174 en 1803), 6.484 libres (14.912 en 1803), et 100 763 esclaves (88 205 en 1803), soit 120 098 habitants (115 291 en 1803).
En janvier 1791, on avait dénombré 13.969 Blancs, 3.125 libres et 92.545 esclaves, soit 109 639 habitants. La diminution constante des habitants d'origine européenne est due, certes, à la répression révolutionnaire à l'égard des colons royalistes favorables aux Anglais, mais surtout à l'émigration vers les États-Unis, les îles neutres et d'autres destinations encore, et évidemment à des pertes au combat. L'augmentation des Noirs, bien que décimés durant la « guerre des bois », résulte surtout de la reprise intensive de la traite après 1802 et des détournements de navires négriers anglais opérés par les fermiers d'Ernouf, les tentatives de relance de l'agriculture ayant renchéri énormément le prix d'un Africain. La diminution du nombre de libres est due, certes, à des pertes au combat, mais aussi au fait que, après le rétablissement de l'esclavage, on ne reconnut, comme affranchis, que les personnes « détenant un acte de liberté du Gouvernement ».
Le coût financier de la guerre s'est soldé par une dette de la France envers les États-Unis de 20 millions, au titre de la convention de Mortefontaine et de 25 millions, au titre
du traité de juillet 1831, soit un total de 45 millions de francs - dont 9 à 10 millions concerneraient les réclamations américaines pour des prises jugées en Guadeloupe avant et après 1801 - ce passif ayant été compensé par la vente de la Louisiane (80 millions). La France révolutionnaire et impériale, contrairement aux théories de Kerguélen sur la guerre maritime, n'est pas parvenue à détruire la puissance britannique. Mais en subvenant par les saisies en mer aux besoins de sa population métropolitaine et d'outre-mer, tout s'est passé financièrement comme si, in fine, elle avait tiré des traites à vue sur les cargaisons anglaises, américaines et neutres capturées. En 1875, Lorimer a exposé comme suit cette logique macroéconomique parfaitement vérifiée pour la Guadeloupe et la cession de la Louisiane :
« L'homme dont la propriété est saisie n'en perd aucunement ou ne devrait pas en perdre la valeur. En sa qualité de particulier, il la cède ou la prête, pour ainsi dire, à son propre pays. Le belligérant qui s'en empare lui en donne un reçu [le jugement du tribunal des prises prononçant la saisie] ; en d'autres termes, il tire une lettre de change du montant de cette valeur sur l'État auquel appartient le propriétaire des objets saisis. Cette lettre de change, il l'endosse, pour ainsi dire, avec la responsabilité éventuelle de paiement au cas où il serait défait. Si le pays du propriétaire dépouillé agit loyalement vis-à-vis de celui-ci, il fait honneur au billet ; en d'autres mots, il lui rembourse le dommage subi contre la production du reçu. La dette qui en résulte devient ainsi une dette de l'État. Si la nation à laquelle appartient l'individu dépouillé triomphe, elle se fait indemniser par le vaincu, alors même que la restitution en nature est impossible, de tout ce qu'elle a payé à ses sujets ; si elle est défaite, la perte subie par les particuliers est comprise dans les frais de la guerre qui retombent sur le pays tout entier sous forme d'impôt. »
On remarquera que cette chaîne de responsabilités, à laquelle Kersaint et Clay faisaient déjà allusion, trouve son fondement dans la lettre de marque et le jugement d'un tribunal des prises légalement constitué ; deux éléments qui engagent l'État capteur au plan international.
La paix étant revenue après la reconquête anglaise, le lieutenant général Georges Beckwith, le major général Lyle Carmichaël, puis le vice-amiral Alexander Cochrane gouvernent, tour à tour, la Guadeloupe, ce dernier cumulant le pouvoir des trois magistrats français précédents.
L'île est divisée en quatre départements : la Basse-Terre, y compris les Saintes, la Grande-Terre, Marie-Galante et Saint-Martin. Dans chacune de ces entités, on installe un tribunal de première instance dont les jugements sont portés en appel devant la cour d'appel de Basse-Terre. Constatant que « nul planteur, quelque étendue que soit sa propriété, ne possède pas dix livres sterling en numéraire », Cochrane établi un impôt proportionnel (droit de sortie) frappant les produits agricoles seulement quand ils sont exportés. En avril 1811, il informe le Gouvernement britannique que la Guadeloupe, « comme tous les établissements du même genre », est désormais soumise à un régime prohibitif réservant pour sa Métropole (l'Angleterre) toutes les denrées de son cru, et qui utilise le produit de leur vente à l'importation exclusive « d'objets anglais manufacturés ». Le gouverneur précise aussi que l'achat des biens d'équipement que la nouvelle Métropole ne peut fournir, mais nécessaires à la colonie, est autorisé sur des bâtiments neutres. Cependant, leur paiement ne doit se faire qu'en mélasses ou en rhums. Curieuse ironie : le retour des cultivateurs à la terre, amorcé difficilement par Desfourneaux, est réalisé entièrement par ceux-là mêmes qui avaient indirectement contribué à en faire, pour une bonne part d'entre eux, des marins de haute mer !
En novembre 1811, Victor Hugues vit à Paris. L'année précédente, traduit devant le Conseil de guerre pour avoir livré Cayenne sans combattre, on l'avait néanmoins disculpé. Mais, où qu'il se trouvât, Hugues a toujours gardé un œil attendri sur la Guadeloupe. Comment, en effet, oublier cette colonie qui lui avait procuré la richesse et la notoriété ?
Espérant obtenir une mission salvatrice, il échafaude alors, en vrai stratège, un plan intitulé « Projet pour reprendre la Guadeloupe ». En trois feuillets, l'ancien gouverneur propose, pour ne pas éveiller les soupçons des Anglais, de concentrer des forces navales françaises au large des côtes d'Afrique - par les 9°, 13' de latitude, précise-t-il - et de les diriger ensuite vers la Guadeloupe. « Cette colonie offre plusieurs ports et des ressources par sa position topographique, que les autres n'ont pas. » Il souligne que la « bonne intelligence » entre la France et les Etats-Unis triplerait les chances de succès. Car « on ne peut se dissimuler que la perte de toutes les colonies des Antilles ne soit due à l'interruption du commerce américain pendant deux années ». Faisant valoir le caractère éminemment belliqueux et revêche des Guadeloupéens, son troisième argument repose sur l'impossibilité pour les Anglais, occupés à surveiller toutes les îles de l'arc antillais, de réunir instantanément des forces adéquates pouvant contrer un débarquement rapide opéré en un point précis. « Jamais diversion serait plus importante quand on se rappelle qu'en 1795, un an et demi après la reprise [de la colonie], 20 vaisseaux de ligne, 16 frégates et 400 transports de 26.000 hommes commandés par le général Abercombry, n'osèrent jamais attaquer la Guadeloupe. »
Il termine en soulignant le rôle des neutres dont il faudrait respecter le pavillon. Les enjeux n'étant plus ceux de 1794, le Gouvernement ne tint pas compte des propositions de l'ancien gouverneur. En 1817, il se retira en Guyane où il mourut en 1826.
Finalement, Hugues et Ernouf partagent plusieurs points communs, quoique paradoxaux : ils sont, dirons-nous, le Janus de la course guadeloupéenne. L'un ouvre, dès la reconquête, le premier cycle de la guerre aux Antilles, l'autre ferme le dernier cycle dans la défaite absolue. À tous les deux, le Gouvernement central a reproché, avec la même myopie, d'avoir négligé l'agriculture au profit des armements corsaires. Le premier l'a fait dans l'autonomie, sinon l'indépendance, l'autre dans l'assujettissement le plus total à sa Métropole. Le premier, grâce à la guerre maritime, a su conserver la Guadeloupe dans la République, le second, en dépit de la course, l'a livrée aux Anglais avec des soldats blancs et noirs démotivés et une poignée de capitaines fatigués, prêts cependant à « entendre l'appel des colonies espagnoles insurgées1 » et à regagner « la grande famille des hommes de la mer » dans les ports du sud des États-Unis et de la Côte Ferme, d'où Collot et Hugues les avaient fait venir, moins de vingt ans plus tôt.
J’espère que cet aperçu de ce livre passionnant vous donnera envie de l’acheter et de le lire J'ai fait sauter les notes de bas de page, que tout bon historien n'oublie pas de mettre. Si vous voulez les voir, vous achetez le bouquin.
Paul MOMBELLI. !