Le Maloya de La Réunion célébré au ministère de la Culture
après avoir été inscrit au patrimoine de l'humanité
Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer et conseiller régional d'Île-de-France, participera à la cérémonie de célébration de l'inscription du Maloya par l'UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l'humanité présidée par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, le lundi 21 juin 2010 à 18h30 au ministère de la Culture (salons du Ministère 3, rue de Valois Paris 1er).
Cette célébration constitue un geste fort pour la reconnaissance de cette musique et des artistes qui la font vivre. Ce coup de projecteur permettra au Maloya d'occuper toute la place qui lui revient sur le devant de la scène culturelle nationale et internationale.
Musique initiée par les victimes de l'asservissement des hommes par les hommes durant la période esclavagiste, le Maloya est encore aujourd'hui avec le Séga le genre musical majeur de l'île de La Réunion.
Le Maloya se caractérise par un mélange de rythmes binaires et de rythmes ternaires de percussions. Les instruments traditionnels tels que le kayamb, le roulèr ou le bobre constituent la base du Maloya traditionnel.
Ce Maloya traditionnel laisse la place à un « Maloya moderne » agrémenté d'instruments comme la guitare, la basse ou encore le synthé. Ainsi, il existe un Maloya à la sauce jazz incarné notamment par le chanteur Meddy Gerville : le « Maloyaz ». Plus récemment, le chanteur Davy Sicard, qui est aujourd'hui le principal ambassadeur de cette musique, a opté pour un apport de sonorités africaines en donnant naissance au « Maloya kabosé ».
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