mercredi, janvier 07, 2015

Noël en Ethiopie


Aujourd'hui les Éthiopiens qui suivent le calendrier Julien  fêtent Noël...

Pour en savoir un peu plus sur ce Noël visitez Noëlistique :

DILEMME !

Dans tous les livres modernes qui parlent des Juifs depuis l'exode des soi-disant hébreux qui n'hésitaient pas en ce temps comme un peuple à part entière ni même que la langue hébraïque existait, peuvent parler d'un peuple "Juif" en pointant même Abraham comme étant de ce peuple alors que le mot "Juif" apparaît dans les langues et les écritures seulement au 13ème siècle dans la langue française et au 16ème siècle dans la langue anglaise ? On trouve ce mot maintenant dans la Torah, la Bible et le Coran etc... et ils nous diront que ces livres ne sont pas falsifiés

mardi, janvier 06, 2015

Jeanne Duval la maîtresse de Charles Baudelaire



Jeanne Duval aussi appelée Jeanne Lemaire, maîtresse et inspiratrice de Charles Baudelaire est une Haïtienne de Jacmel ville de St Domingue a l’époque. Elle est partie de St Domingue dans les années 1838 et s'installe à Paris ou elle rencontre d'abord (ent'autres) Nadar qui la dépeint comme une négresse/mulâtresse a la peau brune et les cheveux noirs. On a voulu d'abord la présenter comme une native de l’île Maurice mais des documents retrouvés (son séjour dans une maison de santé de paris en 1859 la présente comme native de Saint Domingue) confirment qu'elle est bien un mulâtresse de Jacmel. 

Née aux environs de 1820 son acte de naissance reste introuvable dans les archives nationales d'Haiti. 

L'on sait que sa mère fut une Lemaire de Jacmel, (acte de décès retrouve a Paris).

Jeanne fut la "maîtresse des maîtresse", la "Vénus noire" de Charles Baudelaire qui la présente lui même comme la plus aimée de ses amantes. 

Leur relation a duré une vingtaine d’années qui ont inspiré :Le Balcon - Parfum Érotique- La Chevelure-Le serpent qui danse-La charogne etc. 

Actrice, danseuse, elle a fait une carrière artistique dans la ville dite ville lumière. 

Morte en 1862 et enterrée en France, Manet eut à faire ce tableau d'elle qui dit on avec les différents portraits a la main de son amant Baudelaire sont très représentatifs de la personne physique ... 

Je prends plaisir a vous la présenter aujourd'hui..


samedi, janvier 03, 2015

YANGA...



POUR CEUX QUI PENSENT QUE TOUT EST SIMPLEMENT BLANC, OU NOIR...

C'était aux alentours de l'année 1570, donc assez tôt dans l'histoire de la déportation esclavagiste, et cela se passait dans la région de Veracruz (la vraie croix), ville fondée par le conquistador Cortez, de triste mémoire, en 1519...

Il s'appelait "Gaspar Yanga" et se disait descendant d'une dynastie du Gabon. Refusant la servitude, il prit la fuite avec ses camarades et ces "nègres marrons" s'en allèrent fonder une colonie libre, la première d'esclaves africains aux Amériques, qui fut alors connue comme étant "San Lorenzo de los Negros", laquelle mènera une existence relativement tranquille durant une trentaine d'année...

Mais en 1609, le nouveau vice-roi décida que ce "désordre" avait assez duré et envisagea de soumettre la colonie. C'est alors que Yanga et les siens 
opposèrent une résistance farouche aux troupes espagnoles...

Les affrontements se poursuivirent jusqu'en 1618 où intervint finalement un arrangement entre la colonie et les autorités espagnoles...
Yanga et les siens obtinrent la garantie de leur liberté et l'indépendance de leur colonie, et en échange ils proclamèrent leur fidélité à l'église catholique et leur loyauté envers le roi d'Espagne...

Mais il y a surtout qu'ils se sont engagés à capturer les autres esclaves fugitifs et de les ramener à leurs maitres, ce service leur rapportant. Ceci, tant et si bien qu'au fil des années, ils devinrent après ceux du Brésil, ceux des nègres libres qui aux Amériques, possédaient le plus d'esclaves...

Rappelons à ce sujet qu'une des premières démarches de Victor Schoelcher dans sa lutte contre l'esclavage, fut de demander aux nègres libres des Antilles françaises qui, quand ils en avaient les moyens, ne se privaient pas d'avoir eux aussi des esclaves, coutume qui se poursuit d'ailleurs jusqu'aujourd'hui avec l'usage si fréquent aux Antilles, de gens de maison de la part de la classe aisée, qu'ils donnent l'exemple en accordant la liberté à leurs esclaves...

En 1932, la ville de San Lorenzo de los Negros prit le nom de Yanga son fondateur. Mais dans cette ville curieusement, il y règne un racisme assez consternant entre les différents métis de noirs, de blancs, et d'amérindiens qui occupent le centre ville, et ceux des descendants les plus foncés qui ont été rejetés dans la périphérie de la ville...

Ceux qui pensent que l'identité raciale suffit à la solidarité, ne sont pas au bout de leurs déceptions...

Richard Pulvar

Jour des aïeux (Haiti)


En 1802, les légions polonaises (fortes alors de 5 280 hommes) sont envoyés en Haïti pour écraser la révolution haïtienne, ce qui, avec l’envoi des contingents des alliés suisses et allemands, permet de ne pas puiser dans l’armée française proprement dite.

Les Polonais sont rapidement devenus sympathiques aux Haïtiens, qui croient que ceux-ci soutiennent Jean-Jacques Dessalines au point que des unités changent de bord. De fait, environ 150 Polonais ont déserté pour changer de bord. En moins de deux ans, les pertes au combat et les maladies tropicales réduisent les effectifs des légions à quelques centaines d’hommes.

Quand l’armée française se retire en 1803, 4 000 Polonais sont morts, 400 restent sur l’île, quelques dizaines se sont dispersés dans les îles alentour (Guadeloupe) ou sont partis s’établir aux États-Unis, et environ 700 retournent en France. Mais ces nombreuses pertes portent un coup sérieux aux espoirs des Polonais de retrouver leur indépendance, et l'expérience haïtienne affaiblit la confiance envers les bonnes intentions de la France, désormais gouvernée par Napoléon, envers la Pologne.

Ces 150 Polonais qui avaient pris fait et cause pour notre guerre doivent être honorés en ce 2 janvier, jour des Aïeux.

En ce 2 janvier Jour des Aïeux (Haïti)


Secrétaire de Dessalines et rédacteur de l’Acte d’Indépendance, Louis Félix Mathurin Boisrond-Tonnerre est né le 6 juin 1776 à Torbeck et est mort exécuté le 24 octobre 1806, après l’assassinat du Père Fondateur.

Selon l'auteur haïtien Charles Philippe Christophe, Boisrond-Tonnerre a griffonné le quatrain suivant sur les murs de sa cellule avant son exécution soit dans la nuit du 23 au 24 octobre 1806 :
« Humide et froid séjour fait par et pour le crime
Où le crime en riant immole sa victime
Que peuvent inspirer tes fers et tes barreaux
Quand un cœur pur y goûte un innocent repos ? »
En ce 2 janvier, Jour des Aïeux, il doit être honoré.