mercredi, décembre 20, 2017

La Compagnie danoise des Indes occidentales et de Guinée


La Compagnie danoise des Indes occidentales et de Guinée s'établit sur l'île de Saint-Thomas en 1672, s'étendant jusqu'à l'île Saint-John en 1683 (une annexion conflictuelle avec le Royaume-Uni jusqu'en 1718), et racheta l'île de Sainte-Croix à la Compagnie française des Indes occidentales le 15 juin 1733. En 1754, les îles furent revendues au roi du Danemark, devenant des colonies royales danoises administrées par un gouverneur.


Pour exploiter les îles avec les plantations de canne à sucre, le royaume du Danemark, comme les autres puissances européennes introduit des esclaves en provenance d'Afrique dès 17631. Les dures conditions entrainèrent une révolte en 1733 très durement réprimée1.

Pendant les guerres napoléoniennes, les îles furent occupées par les Britanniques ; d'abord de mars 1801 jusqu'au 27 mars 1802, puis de décembre 1807 jusqu'au 20 novembre 1815 où elles furent rendues au Danemark.

La traite négrière dans les possessions danoises sera interdite en 1792, le Danemark étant le premier pays à l'interdire2 mais l'esclavage ne sera lui aboli sur les îles antillaises danoises qu'en 18481. L'économie des îles basées sur la culture de la canne à sucre périclite alors1, de nombreux colons quittent les îles et le royaume Danois se désintéresse alors de ses possessions antillaises.

Le 12 décembre 1916, les îles furent vendues contre 25 millions de dollars US aux États-Unis d'Amérique, intéressés par leur position stratégique proche du canal de Panama. L'administration danoise se termina officiellement le 31 mars 19173.

Avant 1917, les langues parlées étaient un créole français proche de celui de Sainte-Lucie, l'anglais et l'espagnol, mais le danois était peu parlé, et surtout utilisé dans l'administration, ou par des Danois.