mardi, mai 11, 2021

10 Mai Jour de Deuil (Mai 2006)

 JOUR DE DEUIL

A propos du 10 mai, quelle ne fut pas notre surprise en lisant les déclarations dans la presse nationale et internationale de quelques « bien-pensants » de notre communauté Afro antillaise. Ceux-là même qui se donnent pour projet de la défendre ou de la promouvoir.

A les lire, nous avons la désagréable impression qu’ils donnent raison au grand voyageur, Alexis de Tocqueville l’observateur des peuples qui pointait déjà au XIX° siècle que : « Le nègre fait mille efforts inutiles pour s’introduire dans une société qui le repousse, il se plie aux goûts de ses oppresseurs, adopte leurs opinions et aspire en les imitant à se confondre avec eux.»

Quoique ces nègres fassent, on les regarde et on rie. Ces gens voyaient pour le 10 mai : « une grande action culturelle et pédagogique pour fêter l’abolition et pour informer le grand public. » Les mots font sens, il faut se garder de les employer à tort et à travers. Le terme fête renvoie entre autres à : bal, agapes, réjouissance, bamboche, bamboula, nouba, amusement, bringue. Funeste Carnaval …

Ce n’est pas de cela dont il s’agit, messieurs du Cran ! Pour Nous la fête est exclue le 10 mai, la commémoration est de mise. Il s’agit de se souvenir d’une infamie, d’un drame où nos ancêtres furent pris dans les bateaux négriers, dans les rets d’êtres abjects ; Nous portons encore aujourd’hui les séquelles et affichons encore les traumatismes. Ils justifièrent le crime, en se fondant sur la malédiction d’un intempérant biblique, pour nous exhéréder de l’humanité. Il nous semble inepte et insane de fêter les bourreaux, si ces messieurs veulent le faire qu’ils le fassent un autre jour.

Le 10 mai est un jour du souvenir, un jour de recueillement, un jour de deuil dédié à la mémoire de nos ancêtres esclaves. Restituons nos ancêtres dans leur Humanité et leur Dignité.

Le noir et le blanc sont de tenue pour le deuil.

Le rouge pour la colère, car le crime est toujours sans coupable.

Tony Mardaye


lundi, mai 10, 2021

Historique des abolitions


Quelques petites erreurs dans tes dates d'abolition... le premier fut le Portugal sur son territoire et la France bien parmi les premiers mais forcée par Saint-Domingue

En Europe, le Portugal fut le premier pays à abolir l'esclavage par le décret du 12 février 1761
Le 29 août 1793 par le conventionnel Léger-Félicité Sonthonax à Saint-Domingue.
Le décret du 4 février 1794 abolit l'esclavage sur toutes les colonies de la France par un vote de la Convention. La loi du 20 mai 1802 maintient l'esclavage dans les territoires (Martinique, Tobago et Sainte-Lucie, Réunion, Île Maurice) dans lesquels le décret du 4 février 1794 n'avait pas été appliqué. La même année, l'esclavage est rétabli en Guadeloupe. Il est rétabli en Guyane entre 1802 et 1804. La tentative de le rétablir à Saint-Domingue échoue et conduit à l'indépendance d'Haïti.
Le 1er janvier 1804, l'ancienne colonie française de Saint-Domingue, devenue République d'Haïti, à travers son acte d'indépendance, déclare libre tous les hommes sur son territoire.
En 1810 par le Chili
En 1813 par l'Argentine.
En 1821 par la Colombie.
En 1829 par le Mexique.
Le 2 mars 1833 pour les colonies britanniques.
En 23 janvier 1846 par la Tunisie.
Le 9 octobre 1847 par la Suède à Saint-Barthélemy23 et le 26 décembre par l'Empire ottoman.
Le 27 avril 1848 (troisième abolition) par la France sur les colonies françaises.
En 1848 par le Danemark sur leur colonie de l'île St.Croix (Antilles)
En 1863 par les Pays-Bas.
Le 18 décembre 1865 dans tous les États-Unis, après la Guerre de Sécession.
En 1873, John Kirk informa le sultan Barghach ben Saïd de Zanzibar qu'un blocus total de l'île était imminent. Barghach signa à contrecœur le traité anglo-zanzibari qui abolit la traite des esclaves dans les territoires du sultan, ferma tous les marchés d'esclaves et protégea les esclaves libérés.
Le 13 mai 1888 au Brésil.
En 1942 par l'Éthiopie.
En 1980 en Mauritanie, dernier pays à avoir officiellement aboli l'esclavage. J.M Montoute

vendredi, mai 07, 2021

Napoléon Bonaparte interdit le sol français aux Noirs

 


Le 2 juillet 1802, Napoléon Bonaparte interdit le sol français aux Noirs, gens de couleur...

Bulletin des Lois, 3e sér., t. 6, no 219, p. 815-816 (no 2 001). Source
Gallica BnF