Les Canadiens d’extraction africaine vinrent au Canada pour jouir de la liberté, mais ils découvrirent que les églises traditionnelles partout au Canada ne les accueillaient pas nécessairement les bras ouverts. La société dite « polie » regardait d’un mauvais œil les coutumes religieuses et les interprétations musicales des Noirs. C’est pourquoi les églises étaient parmi les premiers édifices que les communautés noires érigeaient dans leurs peuplements; celles-ci leur servaient aussi d’écoles. De plus, à cause de la discrimination qui interdisait aussi l’accès aux autres modes de socialisation aux Noirs, les églises des Noirs leur servirent en plus de salles de conférence, de bibliothèques, de gymnases, de garderies et de salles de réception (banquets, etc.). L’Église leur permettait de puiser du courage à même leurs croyances religieuses, d’éprouver de la joie dans l’interprétation de chants gospel et d’airs musicaux, et de trouver un support mutuel; de plus, leur ministre du culte leur servait de guide puisqu’il était souvent la personne la plus instruite de la communauté.
La British Methodist Episcopal Church of Canada, fondée en 1856, est la plus ancienne
église dirigée par les Noirs au Canada; les Noirs voyaient aussi à son fonctionnement. L’apogée de cette dénomination religieuse retourne aux années 1900 alors qu’elle avait des églises allant de Windsor à Halifax et aux Bermudes (Antilles).
Les Shouter Baptists, les musulmans, la Nation de l’Islam et autres dénominations religieuses en croissance actuellement et qui s’affichent dans des endroits fréquentés se sont ajoutés à toute la panoplie des méthodistes, des baptistes ( par exemple, la African United Baptist Association of Nova Scotia) et des anglicans bien établis au Canada.
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