26 février 1885: Les puissances européennes se réunissent à Berlin afin de s'entendre sur le partage du continent africain entre elles. La conférence de Berlin aboutit à édicter les règles officielles de colonisation. C'est lors de cette conférence de Berlin que seront dessinées une grande partie des frontières africaines actuelles.
L'histoire et la sociologie de la caraïbe, des antilles et du monde noir. Naviguons dans le passé de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion et de l'Afrique
mardi, février 26, 2013
TRAITE DE BERLIN OU LE 26 FÉVRIER 1885 OU LE PARTAGE COLONIAL DE L'AFRIQUE
mardi, février 19, 2013
Le Mississippi abolit l'esclavage
Le 13e amendement de la Constitution américaine a officiellement mis un terme à l'esclavage aux Etats-Unis le 6 décembre 1865. Le Mississippi avait à l'époque refusé catégoriquement la réforme émancipatrice. L'État du Sud a finalement entériné le document le 7 février dernier, soit 148 ans après son adoption.
Cette ratification a été rendue possible grâce à un professeur d'université, Ranjan Batra, qui après avoir vu le dernier film de Steven Spielberg, Lincoln, a constaté que l'Etat du Mississippi, qui avait ratifié le 13e amendement abolissant l'esclavage en 1995, ne l'avait toujours pas notifié à l'Archiviste des Etats-Unis. Conséquence de cet oubli : la ratification n'était pas officielle.
Libellés :
abolition de l'esclavage,
USA
lundi, février 18, 2013
BAYANO, HEROS DE LA LUTTE CONTRE L'ESCLAVAGE
Bayano était un esclave qui a mené la plus grande révolte d’esclaves au Panama durant le XVIème siècle, capturé dans la tribu mandingue à l’ouest de l’Afrique. Il est dit que lui et ses camarades ont commencé la révolte à bord du navire négrier et après l’atterrissage dans la province de Darien au Panama, le long de sa frontière avec la Colombie. La date qui est donnée est 1552, mais les historiens ignorent s'il s'agit du moment où il s'est révolté dans le navire ou arrivé à bord.
Lui et ses camarades n’ont pas demeuré longtemps esclaves, peu après leur arrivée, ils ont pu s’échapper.
Esclaves fugitifs, libres désormais, connus sous le nom de cimarrones dans les colonies espagnols, ils ont établis des communautés autonomes connues sous le nom de palenque comme San Basilio de palenque vu auparavant durant la journée afro-colombiens.
Pendant un bon moment, ils ont pu repousser les attaques espagnoles grâce à leur organisation et des alliances avec des peuples autochtones qui se trouvaient dans des conditions similaires.
Les forces du roi Bayano étaient entre 400 et 1100 marrons selon différentes sources, et leur palenque était connu sous le nom de Roconcholon près de la rivière Chepo, également connu sous le nom de Rio Bayano.
Ils ont combattu pendant plus de cinq ans tout en construisant leur communauté.
Bayano a signé une trêve avec le gouverneur de la région Pedro de Ursua, mais par la suite Ursua l’a fait capturer, l’a envoyé au Pérou, puis expédié en Espagne où il mourut.
A Panama, à part Bayano, il y eut plusieurs chefs de file cimaronnes dont Luis de Mozambique qui a fondé Santiago del Principe, Antón Mandinga qui a fondé Santa la Real, Domingo Congo, Felipillo, Juan de Dioso etc.
Bayano a été immortalisé grâce à une rivière, un pont, une vallée et un barrage hydroélectrique mais aussi plusieurs sociétés de la région qui portent son nom.
jeudi, février 14, 2013
Le supplice de Hatuey
Il s'agit d'une toile peinte vers 1930 d'Augusto García Menocal présentant le supplice de Hatuey, un chef amérindien de Cuba qui avait résisté de toutes ses forces à la conquête espagnole de l'Île.
La toile s'intitule «Je ne veux pas aller au Ciel»: ce titre c'est la réponse que Hatuey a fait à la question que lui adressait un des moines (franciscain ou dominicain) qui sont présents dans la toile.
Le moine demanda donc à Hatuey s'il voulait aller au Ciel. Hatuey lui demanda si ces hommes qui le suppliciaient iraient eux aussi au Ciel. À la réponse affirmative du moine, Hatuey lui dit: «Je ne veux pas aller au Ciel». Hatuey fut donc brûlé sur le bûcher mais il l'aurait été de toute façon.
Les Espagnols exterminèrent tous les Amérindiens de Cuba et en massacrèrent la presque totalité dans toutes les terres américaines dont ils firent la conquête.
La toile s'intitule «Je ne veux pas aller au Ciel»: ce titre c'est la réponse que Hatuey a fait à la question que lui adressait un des moines (franciscain ou dominicain) qui sont présents dans la toile.
Le moine demanda donc à Hatuey s'il voulait aller au Ciel. Hatuey lui demanda si ces hommes qui le suppliciaient iraient eux aussi au Ciel. À la réponse affirmative du moine, Hatuey lui dit: «Je ne veux pas aller au Ciel». Hatuey fut donc brûlé sur le bûcher mais il l'aurait été de toute façon.
Les Espagnols exterminèrent tous les Amérindiens de Cuba et en massacrèrent la presque totalité dans toutes les terres américaines dont ils firent la conquête.
Comme les Anglais. Comme les Portugais.
Quand ils ne les exterminèrent pas, il firent en sorte de leur faire oublier leur langue, leur religion, leur culture.
Au génocide des corps, ils ont ajouté le génocide des esprits.
Et ces génocides se poursuivent encore maintenant (sous d'autres formes)
Et ces génocides se poursuivent encore maintenant (sous d'autres formes)
Libellés :
colonialisme,
Colonisation,
cuba
mardi, février 12, 2013
LE DIABLE ROUGE, LE PERSONNAGE DU MARDI-GRAS
" Le diable du carnaval est une adaptation originale et étrange du peuple martiniquais. Ce déguisement magnifique et extraordinaire est difficile à réaliser et aussi à porter. Seuls, quelques spécialistes arrivent à le faire. La tête lourde et encombrante est construite avec des peaux de bête (cabri ou mouton), d’une profusion de cornes de bovidés qui jaillissent de toutes parts (Le nombre de cornes varie selon les témoignages (3 à 45), (15 à 16)) qui sont peintes en couleurs différentes et par devant, un masque hideux qui montrait les dents, pour lequel on utilise parfois le squelette de la mâchoire d’un requin ou d’un animal quelconque, des nattes ou des crinières pendent de tous les côtés. Cette tête surmonte un genre de combinaison en toile rouge sur laquelle sont collés des centaines de petits miroirs qui scintillent à la lumière. Il y a aussi des quantités de grelots qui sont cousus sur le vêtement et qui tintent à ses moindres mouvements. Dans la partie postérieure, une longue queue garnie de grelots est fixée, que le diable rouge déploie et fait tournoyer par moments ou qu’il s’enroule à la taille, à d’autres. Fourche rouge à la main, ils attaquent, piquent, effrayent, gesticulent, foncent sur les enfants qui hurlent de frayeur : diab-la ka mandé an ti-manmay, an timanmay qui san batem ! Car il s’agit d’effrayer en s’amusant et en amusant les autres.
On peut distinguer différents diables rouges, le masque n’est pas figé, sa réalisation suit certaines constantes liées à l’imaginaire et au substrat mental de son concepteur. Très lourde, la tête pèse environ 10 kilos. Le diable rouge est suivi d’une kyrielle de diablotins qui forment le choeur de son chant et qui battent des mains tous ensemble et donnent la voix avec une simultanéité qui prouve combien le rythme fait partie d’un sentiment musical naturel à l’Africain. Le cortège est plus ou moins strict.
Aujourd’hui, il faut compter avec la modernisation, d’autres modes de fabrication qui n’enlèvent en rien à la beauté des masques, au pouvoir et à l’attrait des Diables rouges qui est le personnage essentiel du carnaval de la Martinique, Il est le roi du mardi gras, qui se distingue des autres jours par la couleur dominante portée aussi bien par le diable, ses diablotins (sans grosse tête, ni miroirs) et les carnavaliers.
« Un jour, j’ai eu choc, j’étais au Sénégal, en Casamance, lors d’une grande fête de village. Brusquement, je vois débouler mon diable, le boeuf du mardi-gras martiniquais avec son habit rouge constellé de miroirs, sa queue et ses cornes de bovidé. Je me précipite sur un villageois, je lui demande ce que c’est, ce qu’est ce masque, et ce qu’il représente pour lui. Il me répond que c’est le masque de ceux qui ont subi l’initiation. Il m’a expliqué que les cornes de bovidé c’était le symbole de la richesse temporelle, et que les miroirs mis côte à côte, c’était le symbole de la connaissance, autrement dit le symbole de la richesse spirituelle ».
Aimé CESAIRE, conférence société et littérature.
Libellés :
carnaval
MARIANNE LAPO FIG, HISTOIRE DE L'ORIGINE DE CE PERSONNAGE ANCIEN DU CARNAVAL MARTINIQUAIS
"L’un des plus anciens personnages du carnaval martiniquais, Mariyàn-lapo-fig est né avant 1902 à Saint Pierre.
A l’origine un ours s’échappe d’un cirque et sème l’émoi, la population en fait rapidement un personnage de carnaval portant une tête d’ours par-dessus un épais habits de feuilles de bananiers sèches qui tombent jusqu’à terre en bruissant et son expression dans la rue consiste à tournoyer durant sa déambulation.
(Banane se dit fig en créole).
Il fallait deux ou trois comparses, celui qui endossait la peau de l’ours tenu en laisse, accompagné de son musicien et d’un montreur responsable de la « promotion du produit » et de la quête.
Tandis qu’il ramassait la recette, c’est-à-dire les pièces qu’on leur jetait, la foule tapait des mains en chantant : Mariyàn dansé, dansé Mariyàn.
Visible encore à Fort-de-France dans les années 1950, ce masque se fit rare et au fil des années, dompteur, quête et tête d’ours disparurent… mais depuis 1995, le groupe Psyché a permis à Mariyàn-lapo-fig de retrouver ses lettres de noblesse dans les vidés et sur les podiums, en les remettant à l’honneur ravivant ainsi le souvenir des anciens, éveillant la curiosité des plus jeunes "
Libellés :
carnaval
Déroulement du défilé carnavalesque au Cap-Haïtien - 2e Jour (photos)
Libellés :
carnaval
Déroulement du défilé carnavalesque au Cap-Haïtien
Un char allégorique représentant la Présidence au défilé |
Une jeune capoise toute souriante |
Groupe déguisé défilant sur le parcours |
Mariage de couleurs et de chorégraphies |
Libellés :
carnaval
Inscription à :
Articles (Atom)