Epris d’une jeune esclave nommée Héva, il surprend le maître en train de la battre violemment. Il s’enfuit alors avec elle. Ensemble ils se réfugient dans le Cirque de Salazie, au sommet d’une montagne réputée inaccessible.
C’est sur ce sommet qu’ils choisissent d’établir leur campement. Héva et Anchaing sont pourchassés, notamment par un chasseur professionnel de marrons nommé Bronchard.
Il existe de nombreuses versions de cette histoire. Selon une première version, Bronchard aurait capturé Anchaing, Héva et leurs enfants, et les aurait ramené chez leur maître.
Selon une seconde, la fille du maître, à la mort de son père, aurait affranchi les deux esclaves et leurs enfants.
Finalement, une version raconte que Bronchard aurait tué Anchaing et ramené en esclavage Héva et ses enfants.
Anchaing et Héva contribuent au récit réunionnais de l’aspiration à la liberté. Un sommet du Cirque de Salazie porte le nom d’Anchaing.
Un poème d’Auguste Lacaussade, dans son recueil “Les Salaziennes”, relate l’histoire d’Anchaing :
« Mais quel est ce piton dont le front sourcilleux
Se dresse, monte et va se perdre dans les cieux” ?
Ce mont pyramidal, c’est le piton d’Anchaine.
De l’esclave indompté brisant la lourde chaîne,
C’est à ce mont inculte, inaccessible, affreux,
Que dans son désespoir un Nègre malheureux
Est venu demander sa liberté ravie… »
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